Scolarisation, mobilité sociale et genèse d'une société de classes au Burkina Faso. Le devenir des anciens élèves de l'école de Karendogo

Par : Pascal Bianchini
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  • Nombre de pages380
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.57 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-343-14427-6
  • EAN9782343144276
  • Date de parution03/07/2018
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJean Copans

Résumé

Cet ouvrage est subdivisé en deux parties. Dans la première, l'auteur se livre à un inventaire critique des approches théoriques existantes en vue d'articuler la question de la scolarisation avec celles de la structure sociale et de la mobilité sociale en Afrique, durant la période coloniale et les décennies suivantes, avec une focalisation subséquente sur le cas voltaïque (devenu burkinabé). A l'issue de cette partie, apparaît la singularité historique de la situation africaine, à savoir une "accumulation primitive du capital scolaire" ayant généré des promotions sociales spectaculaires.
Cependant, avec les limites de la construction de l'Etat post-colonial et du développement de l'économie "formelle", s'en est suivie la disparition de ces opportunités conduisant à une cristallisation des positions sociales, autrement dit, l'avènement d'une société de classes. La seconde partie, à travers le récit des trajectoires des anciens élèves d'une école primaire ("Karendogo") située à 25 km de Ouagadougou, permet de saisir, in situ, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, les opportunités ayant permis cette dynamique promotionnelle mais aussi ses contraintes et ses limites.
Au-delà de la dimension idiosyncratique de chaque itinéraire, cette étude permet de dégager des profils de "carrière" permettant d'esquisser une typologie de la mobilité sociale induite par la scolarisation.
Cet ouvrage est subdivisé en deux parties. Dans la première, l'auteur se livre à un inventaire critique des approches théoriques existantes en vue d'articuler la question de la scolarisation avec celles de la structure sociale et de la mobilité sociale en Afrique, durant la période coloniale et les décennies suivantes, avec une focalisation subséquente sur le cas voltaïque (devenu burkinabé). A l'issue de cette partie, apparaît la singularité historique de la situation africaine, à savoir une "accumulation primitive du capital scolaire" ayant généré des promotions sociales spectaculaires.
Cependant, avec les limites de la construction de l'Etat post-colonial et du développement de l'économie "formelle", s'en est suivie la disparition de ces opportunités conduisant à une cristallisation des positions sociales, autrement dit, l'avènement d'une société de classes. La seconde partie, à travers le récit des trajectoires des anciens élèves d'une école primaire ("Karendogo") située à 25 km de Ouagadougou, permet de saisir, in situ, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, les opportunités ayant permis cette dynamique promotionnelle mais aussi ses contraintes et ses limites.
Au-delà de la dimension idiosyncratique de chaque itinéraire, cette étude permet de dégager des profils de "carrière" permettant d'esquisser une typologie de la mobilité sociale induite par la scolarisation.
L'école en situation postcoloniale
Céline Labrune-Badiane, Marie-Albane de Suremain, Pascal Bianchini
E-book
20,99 €