Sciences sociales et alcool Tome 1. Sciences sociales et alcool

Par : Alphonse d' Houtaud

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  • Nombre de pages302
  • PrésentationBroché
  • Poids0.366 kg
  • Dimensions1,4 cm × 2,2 cm × 0,2 cm
  • ISBN2-7384-2594-1
  • EAN9782738425942
  • Date de parution01/01/1995
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Force est de constater que l'alcoologie, plus d'un quart de siècle après la création de ce terme pour la désigner, reste largement dominée par les sciences biomédicales, tandis que les sciences de l'homme et de la société y manifestent encore peu leur présence dans ce domaine. Cinq auteurs se proposent de relever un défi : montrer comment quelques-unes des ressources des Sciences humaines et sociales sont en mesure de mieux faire comprendre les rapports de certains humains aux boissons alcoolisées, notamment de ceux qui accèdent à l'ivresse et à l'alcoolisme.
Articulant, en effet, des aspects théoriques et des démonstrations pratiques, chacun d'eux contribue à l'élaboration d'une connaissance commune. Le premier, psychologue social, revient aux origines de cette discipline avec une étude sur Tarde. Les deux autres, sociologues, partent d'une réflexion sur les travaux de Durkheim. Un quatrième, sociologue, appuie ses démonstrations sur les ressources d'une sociologie quantitative.
Enfin, le dernier, travailleur social, propose une lecture anthropologique de l'alcoolisation pour alimenter les relations de la sociologie et du travail social. Autant reconnaître que ce livre constitue ainsi par les comparaisons qu'il suscitera, un appel à élargir nos champs disciplinaires propres de recherche, quitte à leur définir un objet partiellement identique en vue de collaborations plus fréquentes.
Un autre ouvrage viendra prochainement le compléter du point de vue des sciences historiques.
Force est de constater que l'alcoologie, plus d'un quart de siècle après la création de ce terme pour la désigner, reste largement dominée par les sciences biomédicales, tandis que les sciences de l'homme et de la société y manifestent encore peu leur présence dans ce domaine. Cinq auteurs se proposent de relever un défi : montrer comment quelques-unes des ressources des Sciences humaines et sociales sont en mesure de mieux faire comprendre les rapports de certains humains aux boissons alcoolisées, notamment de ceux qui accèdent à l'ivresse et à l'alcoolisme.
Articulant, en effet, des aspects théoriques et des démonstrations pratiques, chacun d'eux contribue à l'élaboration d'une connaissance commune. Le premier, psychologue social, revient aux origines de cette discipline avec une étude sur Tarde. Les deux autres, sociologues, partent d'une réflexion sur les travaux de Durkheim. Un quatrième, sociologue, appuie ses démonstrations sur les ressources d'une sociologie quantitative.
Enfin, le dernier, travailleur social, propose une lecture anthropologique de l'alcoolisation pour alimenter les relations de la sociologie et du travail social. Autant reconnaître que ce livre constitue ainsi par les comparaisons qu'il suscitera, un appel à élargir nos champs disciplinaires propres de recherche, quitte à leur définir un objet partiellement identique en vue de collaborations plus fréquentes.
Un autre ouvrage viendra prochainement le compléter du point de vue des sciences historiques.