Sciences et action publique : un mariage fécond. L'exemple de l'alcool au volant

Par : Claudine Pérez-Diaz

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  • Nombre de pages248
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.303 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-343-12366-0
  • EAN9782343123660
  • Date de parution23/06/2017
  • CollectionSciences et Société
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Faut-il fonder des politiques publiques sur les sciences ? Ce travail répond à cette question sur le phénomène de l'alcool au volant, en rassemblant les apports de travaux scientifiques et d'archives institutionnelles. La genèse de diverses lois montre que le droit intègre tardivement des savoirs qui pourtant le légitiment. L'analyse de la mise en oeuvre de ces lois atteste d'une lente imprégnation de l'action publique par des acquis scientifiques.
Et ces actions deviennent effectives et efficaces grâce à des modèles de dissuasion robustes et précis, évalués et éprouvés internationalement. Il apparaît aussi que le phénomène de l'alcool au volant s'inscrit nécessairement dans la problématique de l'alcool en général. Et que la répression seule ne peut régler de tels problèmes. Il faudrait donc recourir massivement à des soins — efficaces et peu coûteux — qui réduiraient les usages dangereux d'alcool, au volant ou ailleurs.
Pour cela, il faudrait prendre conscience du coût réel de ces usages dans la société, sans constamment privilégier des gains immédiats face à des coûts de tous ordres, différés mais considérables. Et mettre en perspective les coût-bénéfices privés et publics.
Faut-il fonder des politiques publiques sur les sciences ? Ce travail répond à cette question sur le phénomène de l'alcool au volant, en rassemblant les apports de travaux scientifiques et d'archives institutionnelles. La genèse de diverses lois montre que le droit intègre tardivement des savoirs qui pourtant le légitiment. L'analyse de la mise en oeuvre de ces lois atteste d'une lente imprégnation de l'action publique par des acquis scientifiques.
Et ces actions deviennent effectives et efficaces grâce à des modèles de dissuasion robustes et précis, évalués et éprouvés internationalement. Il apparaît aussi que le phénomène de l'alcool au volant s'inscrit nécessairement dans la problématique de l'alcool en général. Et que la répression seule ne peut régler de tels problèmes. Il faudrait donc recourir massivement à des soins — efficaces et peu coûteux — qui réduiraient les usages dangereux d'alcool, au volant ou ailleurs.
Pour cela, il faudrait prendre conscience du coût réel de ces usages dans la société, sans constamment privilégier des gains immédiats face à des coûts de tous ordres, différés mais considérables. Et mettre en perspective les coût-bénéfices privés et publics.