Sciences de la nature et sciences humaines

Par : Jacques Blanchet

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  • Nombre de pages130
  • PrésentationBroché
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-296-55939-4
  • EAN9782296559394
  • Date de parution01/12/2011
  • CollectionL'esprit économique
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Peut-on établir un parallèle entre les sciences de la nature et les sciences humaines comme l'économie ? La tentative est hardie et le résultat n'est pas garanti, car les unes et les autres n'appartiennent pas au même système de pensée. En outre, certains économistes ont voulu importer dans leur discipline des concepts nés dans le domaine des sciences dites "exactes", de façon à leur donner une connotation plus scientifique.
Ce fut un échec. Malgré tout, les immenses progrès réalisés depuis le début du XXe siècle, d'abord en physique, puis en biologie et enfin en neurosciences, ont eu un tel impact sur notre univers mental et sur notre manière de concevoir le monde que les sciences humaines ne pouvaient pas en sortir indemnes. Des notions aussi fondamentales que le temps, l'espace, la vie, la pensée, l'ordre, l'évolution, l'équilibre ne peuvent plus désormais être conçues comme elles l'étaient auparavant, et l'économie, de même que les autres sciences humaines, en a été profondément transformée.
Il restera malgré tout une différence irréductible entre les sciences de la nature et les sciences humaines, car - Descartes l'avait déjà dit - la conscience de l'être humain, sa pensée, demeure rebelle à toute tentative de formalisation.
Peut-on établir un parallèle entre les sciences de la nature et les sciences humaines comme l'économie ? La tentative est hardie et le résultat n'est pas garanti, car les unes et les autres n'appartiennent pas au même système de pensée. En outre, certains économistes ont voulu importer dans leur discipline des concepts nés dans le domaine des sciences dites "exactes", de façon à leur donner une connotation plus scientifique.
Ce fut un échec. Malgré tout, les immenses progrès réalisés depuis le début du XXe siècle, d'abord en physique, puis en biologie et enfin en neurosciences, ont eu un tel impact sur notre univers mental et sur notre manière de concevoir le monde que les sciences humaines ne pouvaient pas en sortir indemnes. Des notions aussi fondamentales que le temps, l'espace, la vie, la pensée, l'ordre, l'évolution, l'équilibre ne peuvent plus désormais être conçues comme elles l'étaient auparavant, et l'économie, de même que les autres sciences humaines, en a été profondément transformée.
Il restera malgré tout une différence irréductible entre les sciences de la nature et les sciences humaines, car - Descartes l'avait déjà dit - la conscience de l'être humain, sa pensée, demeure rebelle à toute tentative de formalisation.