Science et culture en temps de guerre (XIXe-XXe siècles)

Par : Caroline Barrera, Jacques Cantier
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  • Nombre de pages248
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN979-10-93498-63-8
  • EAN9791093498638
  • Date de parution16/01/2023
  • ÉditeurMidi-pyrénéennes (Editions)

Résumé

Culture et science n'échappent pas aux bouleversements imposés à l'ensemble des activités des sociétés humaines par temps de guerre. Provoquant la destruction de biens, de savoirs et de savoir-faire, dispersant les équipes de recherche, celui-ci peut aussi, paradoxalement, générer des sollicitations, des séquences ou des lieux de travail et de rencontres inédits. Le présent ouvrage, aboutissement d'un colloque international organisé à Toulouse en 2020, entend explorer ces voies complexes et contradictoires.
Il procède d'un choix assumé d'élargissement des focales, visible dans le large spectre des conflits contemporains abordés (guerres napoléoniennes, Première et Deuxième Guerres mondiales, guerre d'Ethiopie de 1935-1936, guerre froide, guerre d'Indochine), dans le grand nombre de pays retenus (Allemagne, France, Etats-Unis, Ethiopie, Grande-Bretagne, Indochine, Italie, Paraguay, Roumanie) ainsi que dans la palette des disciplines scientifiques convoquées (astronomie, agronomie, mécanique des fluides, médecine, physique nucléaire, géographie, sciences sociales, ethnographie, etc.).
Sont ainsi analysées les différentes facettes de la confrontation entre la temporalité heurtée du conflit et celle, plus ample, de la vie scientifique et culturelle. La mise à contribution des différentes disciplines scientifiques dans les processus de mobilisation opérationnelle, le statut de la culture en contexte de captivité sont interrogés dans le cadre d'une histoire dialectique mettant en évidence la part de jeu, ou de confrontation, qui sous-tend les rapports entre les acteurs en présence.
Au bilan, l'interaction des sphères militaires et scientifiques apparait bien plus complexe qu'on ne pourrait le penser, les réponses à la volonté organisatrice de l'appareil politico-militaire et au poids des contraintes matérielles n'excluant pas l'élaboration de stratégies d'adaptation riches et multiples.
Culture et science n'échappent pas aux bouleversements imposés à l'ensemble des activités des sociétés humaines par temps de guerre. Provoquant la destruction de biens, de savoirs et de savoir-faire, dispersant les équipes de recherche, celui-ci peut aussi, paradoxalement, générer des sollicitations, des séquences ou des lieux de travail et de rencontres inédits. Le présent ouvrage, aboutissement d'un colloque international organisé à Toulouse en 2020, entend explorer ces voies complexes et contradictoires.
Il procède d'un choix assumé d'élargissement des focales, visible dans le large spectre des conflits contemporains abordés (guerres napoléoniennes, Première et Deuxième Guerres mondiales, guerre d'Ethiopie de 1935-1936, guerre froide, guerre d'Indochine), dans le grand nombre de pays retenus (Allemagne, France, Etats-Unis, Ethiopie, Grande-Bretagne, Indochine, Italie, Paraguay, Roumanie) ainsi que dans la palette des disciplines scientifiques convoquées (astronomie, agronomie, mécanique des fluides, médecine, physique nucléaire, géographie, sciences sociales, ethnographie, etc.).
Sont ainsi analysées les différentes facettes de la confrontation entre la temporalité heurtée du conflit et celle, plus ample, de la vie scientifique et culturelle. La mise à contribution des différentes disciplines scientifiques dans les processus de mobilisation opérationnelle, le statut de la culture en contexte de captivité sont interrogés dans le cadre d'une histoire dialectique mettant en évidence la part de jeu, ou de confrontation, qui sous-tend les rapports entre les acteurs en présence.
Au bilan, l'interaction des sphères militaires et scientifiques apparait bien plus complexe qu'on ne pourrait le penser, les réponses à la volonté organisatrice de l'appareil politico-militaire et au poids des contraintes matérielles n'excluant pas l'élaboration de stratégies d'adaptation riches et multiples.