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Schubert à Kiev aborde un thème qui, dans les lettres russes
contemporaines, est toujours frappé de tabou: la collaboration
avec l'occupant nazi d'une partie de la population soviétique.
L'action débute au printemps 1942. Les espoirs que les
nationalistes ukrainiens avaient placés dans le Reich ont fait
long feu. L'éphémère indépendance de leur pays a laissé place
à un régime de terreur.
Tous les Juifs de la ville ont été
massacrés à Babi Yar, à l'exception de ceux qui se cachent ou
qui ignorent leur origine. Valentina Maleïeva, pianiste de
l'opéra, qui élève seule sa fille Pania, fait l'objet d'un chantage
de la part du metteur en scène : ayant découvert l'identité
"mortellement dangereuse" du père de la jeune fille, une
beauté de dix-huit ans, il tente de contraindre la mère à une
liaison à trois.
C'est l'opéra – la musique – qui constitue
l'épicentre de l'action romanesque, et apparaît comme le
révélateur d'une époque et d'un tournant historique. En effet,
les destinées humaines, particulièrement poignantes dans ce
texte, ne sont pas l'unique enjeu du livre : il s'agit aussi de
mettre en lumière l'écroulement de la culture romantique dont
le nazisme représente la dernière étape et Schubert le
symptôme par excellence.
ce schubertmadeçue
ce schubert m'est tombé des mains.
Difficile de se mettre dans le bain de cette histoire, peut-être àcause de trop d'allusions historiques et locales alourdissent le récit car elles nous sont totalement étrangères sauf pour des initiés ; Aucune empathie, que de l'ennui...