Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Je partage votre enthousiasme pour Schreber ; c'est une sorte de révélation. Sigmund Freud. C'est d'une beauté dont je n'ai pas besoin de vous signaler...
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Je partage votre enthousiasme pour Schreber ; c'est une sorte de révélation. Sigmund Freud. C'est d'une beauté dont je n'ai pas besoin de vous signaler le relief. Jacques Lacan. On dirait que sa vocation est celle d'un chamane qui connaît on ne peut mieux les mondes des esprits, ainsi que l'art de se mettre en relation directe avec eux pour les faire servir à toutes les fins humaines possibles. Mais la puissance du chamane est loin d'être aussi étendue que celle de Schreber. Elias Canetti. Viendra-t-il un temps où l'on étudiera avec le même sérieux, la même rigueur, les définitions de Dieu du président Schreber ou d'Antonin Artaud, que celles de Descartes ou de Malebranche ? Félix Guattari. Nombreux sont ceux qui ont cru faire du Président Schreber (1842-1911) la chair d'un nouveau savoir positif sur l'homme. Nul n'y est parvenu. Nul ne l'a vraiment lu. Publiées en 1903 du vivant de leur auteur, les Mémoires d'un névropathe sont passées instantanément à la postérité par les affres du commentaire techno-médical, faisant l'objet d'une exégèse dorée dispensant quatre générations successives de les lire pour ce qu'elles sont un bréviaire d'intuitions conceptuelles et dénudantes sur notre monde. Nous réparons ici cette rapide mise en bière en rapprochant le lecteur d'une pensée laissée en plan depuis maintenant trop longtemps.