Sardaigne et méditerranée

Par : David Lawrence
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  • Nombre de pages288
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions11,8 cm × 18,5 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-07-023793-1
  • EAN9782070237937
  • Date de parution01/02/1958
  • CollectionDu monde entier
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Une visite en coup de vent a fourni à D. H. Lawrence la matière de cette relation de voyage. Parti de Catane, le 4 janvier 1921, en compagnie de sa femme, il rentre en Sicile, une dizaine de jours plus tard, via l'ltalie, après avoir hâtivement remonté la Sardaigne du Sud au Nord (Cagliari, Mandas, Sorgono, Nuoro), puis, de là, oblique vers Olbia, sur la côte orientale, où il rembarque à destination de Civita Vecchia.
Prodigieusement apte à découvrir sous la surface des apparences le coeur brûlant des êtres et des choses, il a perçu, dès I'abord, dans un éclair d'intuition, l'âme secrète de l'antique Ichnusa, isolée des grands courants de la civilisation, rebelle à toutes les invasions, baignant encore dans la nuit des origines. Un regard, la démarche d'un paysan, l'attitude d'un groupe attablé à un café, une silhouette perdue dans l'immensité le renseignent sur une humanité où l'individu reste encore pour lui-même le centre du monde, où l'antagonisme des sexes conserve sa force, où toutes les différenciations de classes se maintiennent...
Beau contraste avec le christianisme hypocrite et la démocratie décadente du monde moderne ! Plus que les "choses vues" , ce qui retient ici, c'est le spectacle d'une conscience hypersensible, en transes à tous les signes que les réalités successives du voyage lui proposent, et qui répond aux arbres, aux fleurs, aux fruits, à la terre, à la mer, aux paysages, aux montagnes, saisis dans leur vibrations intimes, avec une véhémence admirablement traduite en un langage tout parcouru de frissons.
Une visite en coup de vent a fourni à D. H. Lawrence la matière de cette relation de voyage. Parti de Catane, le 4 janvier 1921, en compagnie de sa femme, il rentre en Sicile, une dizaine de jours plus tard, via l'ltalie, après avoir hâtivement remonté la Sardaigne du Sud au Nord (Cagliari, Mandas, Sorgono, Nuoro), puis, de là, oblique vers Olbia, sur la côte orientale, où il rembarque à destination de Civita Vecchia.
Prodigieusement apte à découvrir sous la surface des apparences le coeur brûlant des êtres et des choses, il a perçu, dès I'abord, dans un éclair d'intuition, l'âme secrète de l'antique Ichnusa, isolée des grands courants de la civilisation, rebelle à toutes les invasions, baignant encore dans la nuit des origines. Un regard, la démarche d'un paysan, l'attitude d'un groupe attablé à un café, une silhouette perdue dans l'immensité le renseignent sur une humanité où l'individu reste encore pour lui-même le centre du monde, où l'antagonisme des sexes conserve sa force, où toutes les différenciations de classes se maintiennent...
Beau contraste avec le christianisme hypocrite et la démocratie décadente du monde moderne ! Plus que les "choses vues" , ce qui retient ici, c'est le spectacle d'une conscience hypersensible, en transes à tous les signes que les réalités successives du voyage lui proposent, et qui répond aux arbres, aux fleurs, aux fruits, à la terre, à la mer, aux paysages, aux montagnes, saisis dans leur vibrations intimes, avec une véhémence admirablement traduite en un langage tout parcouru de frissons.
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