Dans une langue sobre et sans emphase, ces histoires de couples, d'hommes et de femmes déploient la fresque des relations humaines, régies par les inégalités : que ce soit dans les rapports de genre ou de classe, les mots ici sont puissants, capables de faire naître l'espoir comme de le briser. Figure majeure de la littérature romande, Alice Rivaz (1901-1998) n'a cessé de dénoncer les inégalités dont les femmes étaient les victimes, sans jamais faire du féminisme militant.
La force de sa démonstration tient à la cohérence implacable de son monde romanesque. "Il n'y a plus qu'à refaire le même chemin en sens inverse, mais si serrés cette fois-ci, l'un contre l'autre, si enlacés, que dans la nuit pluvieuse d'avril ils ne semblent qu'un".
Dans une langue sobre et sans emphase, ces histoires de couples, d'hommes et de femmes déploient la fresque des relations humaines, régies par les inégalités : que ce soit dans les rapports de genre ou de classe, les mots ici sont puissants, capables de faire naître l'espoir comme de le briser. Figure majeure de la littérature romande, Alice Rivaz (1901-1998) n'a cessé de dénoncer les inégalités dont les femmes étaient les victimes, sans jamais faire du féminisme militant.
La force de sa démonstration tient à la cohérence implacable de son monde romanesque. "Il n'y a plus qu'à refaire le même chemin en sens inverse, mais si serrés cette fois-ci, l'un contre l'autre, si enlacés, que dans la nuit pluvieuse d'avril ils ne semblent qu'un".