Le village de Saint-Gervais, et les Bains surtout, avec leur splendide cascade et celle de Chéde, ces énormes gorges sombres et sauvages, ces immenses déchirures de montagnes, ces pentes boisées avec leurs masses abruptes de rochers arides, ces riches coteaux couverts de vignes et dominés par trois aiguilles de 7 000 pieds, ce groupe colossal du Mont-Blanc, tout saisit, captive et enchaîne l'imagination.
Le géologue, le botaniste, l'homme du monde, le poète ou le philosophe ne peut se lasser de contempler ces lieux enchanteurs qui lui présentent de toutes parts des sujets de distractions, de méditations ou de rêveries. Curiste ou touriste, chacun peut arpenter la région en suivant les itinéraires pittoresques proposés, à la découverte de curiosités empreintes d'histoire. Cachée au milieu des arbres fruitiers, l'église de Domency dont on aperçoit le clocher à travers les feuillages, fait face à celle de Passy, du celé opposé de la vallée, avec ses deux ex-voto gravés dans le marbre, qui fumet trouvés lors de sa construction.
De la route de Sallenches aux Bains, à gauche les trois aiguilles de Warens s'offrent de front à la vue, et à droite les derniers prolongements de la base du Mont-Joly se dévoilent, disposés en un amphithéàtre étagé de riantes et fertiles collines. Lorsque l'on traverse sur un pont de pierre le torrent du Bonnant, on aboutit à trois routes : celle de la cascade du Chéde et de Chamonix, celle du village de Saint-Gervais et celle des Bains.
Sur le bord du torrent, à l'ombre et sur une pelouse toujours verte, les malades viennent respirer un air excessivement pur et sans cesse renouvelé grâce à la cascade qui se précipite du col du Bonhomme, en suivant la belle et fertile vallée de Mont-Joie. Au contraire, sur l'autre cité, borné par l'escarpement qui forme un des premiers contreforts du Mont-Blanc, à l'abri de tout courant d'air, le soleil du midi fait les délices de ceux qui sentent le besoin de se réchauffer aprés le bain.
Dans un immense ravin, creusé dans le flanc nord-ouest de la Forclaz, s'élèvent les Pyramides des Fées. Hautes de 100 à 150 pieds, ces colonnes de terre sont chacune surmontées d'une énorme pierre d'alluvions anciennes. Cet ouvrage rare au charme désuet guidera avec délice le promeneur sur des itinéraires tracés il y a plus de 170 ans.
Le village de Saint-Gervais, et les Bains surtout, avec leur splendide cascade et celle de Chéde, ces énormes gorges sombres et sauvages, ces immenses déchirures de montagnes, ces pentes boisées avec leurs masses abruptes de rochers arides, ces riches coteaux couverts de vignes et dominés par trois aiguilles de 7 000 pieds, ce groupe colossal du Mont-Blanc, tout saisit, captive et enchaîne l'imagination.
Le géologue, le botaniste, l'homme du monde, le poète ou le philosophe ne peut se lasser de contempler ces lieux enchanteurs qui lui présentent de toutes parts des sujets de distractions, de méditations ou de rêveries. Curiste ou touriste, chacun peut arpenter la région en suivant les itinéraires pittoresques proposés, à la découverte de curiosités empreintes d'histoire. Cachée au milieu des arbres fruitiers, l'église de Domency dont on aperçoit le clocher à travers les feuillages, fait face à celle de Passy, du celé opposé de la vallée, avec ses deux ex-voto gravés dans le marbre, qui fumet trouvés lors de sa construction.
De la route de Sallenches aux Bains, à gauche les trois aiguilles de Warens s'offrent de front à la vue, et à droite les derniers prolongements de la base du Mont-Joly se dévoilent, disposés en un amphithéàtre étagé de riantes et fertiles collines. Lorsque l'on traverse sur un pont de pierre le torrent du Bonnant, on aboutit à trois routes : celle de la cascade du Chéde et de Chamonix, celle du village de Saint-Gervais et celle des Bains.
Sur le bord du torrent, à l'ombre et sur une pelouse toujours verte, les malades viennent respirer un air excessivement pur et sans cesse renouvelé grâce à la cascade qui se précipite du col du Bonhomme, en suivant la belle et fertile vallée de Mont-Joie. Au contraire, sur l'autre cité, borné par l'escarpement qui forme un des premiers contreforts du Mont-Blanc, à l'abri de tout courant d'air, le soleil du midi fait les délices de ceux qui sentent le besoin de se réchauffer aprés le bain.
Dans un immense ravin, creusé dans le flanc nord-ouest de la Forclaz, s'élèvent les Pyramides des Fées. Hautes de 100 à 150 pieds, ces colonnes de terre sont chacune surmontées d'une énorme pierre d'alluvions anciennes. Cet ouvrage rare au charme désuet guidera avec délice le promeneur sur des itinéraires tracés il y a plus de 170 ans.