Sahara - L'esthétique de Gilles Deleuze - Poche

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Mireille Buydens - Sahara - L'esthétique de Gilles Deleuze.
La pensée deleuzienne peut être définie comme une pensée de la présentation par opposition à une pensée de la représentation : toute distance,... Lire la suite
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Résumé

La pensée deleuzienne peut être définie comme une pensée de la présentation par opposition à une pensée de la représentation : toute distance, toute profondeur, toute médiation (toute forme) s'y voit négativement indexée, en ce qu'elle brise l'immédiateté du devenir, l'immédiateté du vécu, glissant le souffle froid de la réflexivité entre le monde et le moi. Vivre intensément est donc, dans cette optique, fusionner avec les forces qui peuplent les choses : fusion de l'œil et du tableau, du peintre et du champ de blé, de la main qui caresse et du corps qui frémit, du moi dissous et de l'événement qui advient.
Vivre à même le monde, emporté par lui, ne faire qu'un avec ce qu'on aime. Tout le reste n'est que vanité. Tel est donc le souci qui mobilise le vitaliste, et c'est, ici aussi, un souci de présence ou de fusion.

Sommaire

  • LA FORME DANS LA PENSEE THEORIQUE ET PRATIQUE DE GILLES DELEUZE
    • Statut théorique et pratique du concept de forme
    • Intelligibilité
    • Fondements
  • LA FORME DANS L'ESTHETIQUE DELEUZIENNE
    • L'esthétique picturale
    • L'esthétique musicale

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/11/2005
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-7116-1764-5
  • EAN
    9782711617647
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    218 pages
  • Poids
    0.19 Kg
  • Dimensions
    11,5 cm × 18,0 cm × 1,5 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Mireille Buydens

La pensée deleuzienne peut être définie comme une pensée de la présentation par opposition à une pensée de la représentation toute distance, toute profondeur, toute médiation (toute forme) s'y voit négativement indexée, en ce qu'elle brise l'immédiateté du devenir, l'immédiateté du vécu, glissant le souffle froid de la réflexivité entre le monde et le moi. Vivre intensément est donc, dans cette optique, fusionner avec les forces qui peuplent les choses: fusion de l'œil et du tableau, du peintre et du champ de blé, de la main qui caresse et du corps qui frémit, du moi dissous et de l'événement qui advient.
Vivre à même le monde, emporté par lui, ne faire qu'un avec ce qu'on aime. Tout le reste n'est que vanité. Tel est donc le souci qui mobilise le vitaliste, et c'est, ici aussi, un souci de présence ou de fusion. Mireille Buydens est docteur en philosophie, docteur en droit et licenciée en droit économique Elle est professeur à l'Université Catholique de Louvain et à l'Université Libre de Bruxelles, et conseiller du gouvernement belge en matière de propriété intellectuelle.

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