S'il suffisait d'aimer

Par : Clara

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  • Nombre de pages262
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-213-61628-0
  • EAN9782213616285
  • Date de parution20/05/2003
  • ÉditeurFayard

Résumé

" Pauline nous observa, l'œil amusé. Elle se leva et se dirigea vers la fenêtre. Ce qu'elle s'apprêtait à dire allait déterminer ma volonté de laisser ce témoignage. Elle parla un peu en l'air, comme si la pensée lui en venait juste à l'esprit. Sans idée de conséquence. Assez fière de son jugement toutefois. Elle était affirmative, comme si elle faisait une déduction d'évidence. - Au fond, Terence a eu trois vies. Sa vie professionnelle et officielle, publiquement affichée, celle de la reconnaissance sociale. Sa vie privée et intime, que nous pensions connaître et partager. Et la vraie, intérieure, qui le faisait vivre. Nous sommes passés à côté, sans la voir. Je regardai avec intensité son beau visage de femme mûre, qui scrutait dans le lointain de la rue une réponse à cette faille béante de l'amitié et de l'amour. Dans son immobilité, la tristesse prégnante déposait un voile sur la limpidité de ses yeux. Alors, elle accrocha nos regards. Et nous nous sentîmes affreusement seuls. "
" Pauline nous observa, l'œil amusé. Elle se leva et se dirigea vers la fenêtre. Ce qu'elle s'apprêtait à dire allait déterminer ma volonté de laisser ce témoignage. Elle parla un peu en l'air, comme si la pensée lui en venait juste à l'esprit. Sans idée de conséquence. Assez fière de son jugement toutefois. Elle était affirmative, comme si elle faisait une déduction d'évidence. - Au fond, Terence a eu trois vies. Sa vie professionnelle et officielle, publiquement affichée, celle de la reconnaissance sociale. Sa vie privée et intime, que nous pensions connaître et partager. Et la vraie, intérieure, qui le faisait vivre. Nous sommes passés à côté, sans la voir. Je regardai avec intensité son beau visage de femme mûre, qui scrutait dans le lointain de la rue une réponse à cette faille béante de l'amitié et de l'amour. Dans son immobilité, la tristesse prégnante déposait un voile sur la limpidité de ses yeux. Alors, elle accrocha nos regards. Et nous nous sentîmes affreusement seuls. "