S'habiller à la soviétique. La mode et le Dégel en URSS

Par : Larissa Zakharova

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  • Nombre de pages406
  • PrésentationBroché
  • Poids0.59 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 2,9 cm
  • ISBN978-2-271-07291-7
  • EAN9782271072917
  • Date de parution24/11/2011
  • ÉditeurCNRS

Résumé

La mode ? Une dérive « bourgeoise », « baroque », « inutile », « qui passe d'un extrême àl'autre ». Le maquillage? Un « enfantillage occidental », un « travers ridicule et antisocial » opposéaux vrais principes du marxisme-léninisme. Tout comme le port de la cravate, « invention délétèrede l'impérialisme capitaliste », « monstruosité malséante ». Ainsi vont les sentences du Politburo àl'heure du stalinisme triomphant, qui vante le caractère « rationnel », « simple » et « fonctionnel »du style soviétique.
A cet égard, l'arrivée de Khrouchtchev au pouvoir inaugure une petiterévolution. La mode retrouve droit de cité au pays du socialisme. Des revues dédiées voient le jour, des défiléssont organisés, les grands couturiers français sont invités à Moscou. L'ouverture, timide, de lasociété soviétique vers l'extérieur, la compétition entre les deux Blocs changent le paysage socialselon des modalités que rendent visibles les pratiques vestimentaires.
Le système n'en reste pasmoins fortement hiérarchisé et centralisé, et le pouvoir méfiant à l'égard des modes étrangères. L'Etat-parti tient à contrôler et à réglementer toutes les sphères de la vie quotidienne, y comprisles pratiques vestimentaires. L'étude novatrice de Larissa Zakharova restitue le système complet de la mode soviétique à l'heure de la déstalinisation: conception, production, distribution, consommation d'articles vestimentaires, transferts en provenance de l'Occident, stratégies de contournements, ateliers de couture clandestins...
Une somme passionnante qui explore la mode soviétique sous toutes ses coutures.
La mode ? Une dérive « bourgeoise », « baroque », « inutile », « qui passe d'un extrême àl'autre ». Le maquillage? Un « enfantillage occidental », un « travers ridicule et antisocial » opposéaux vrais principes du marxisme-léninisme. Tout comme le port de la cravate, « invention délétèrede l'impérialisme capitaliste », « monstruosité malséante ». Ainsi vont les sentences du Politburo àl'heure du stalinisme triomphant, qui vante le caractère « rationnel », « simple » et « fonctionnel »du style soviétique.
A cet égard, l'arrivée de Khrouchtchev au pouvoir inaugure une petiterévolution. La mode retrouve droit de cité au pays du socialisme. Des revues dédiées voient le jour, des défiléssont organisés, les grands couturiers français sont invités à Moscou. L'ouverture, timide, de lasociété soviétique vers l'extérieur, la compétition entre les deux Blocs changent le paysage socialselon des modalités que rendent visibles les pratiques vestimentaires.
Le système n'en reste pasmoins fortement hiérarchisé et centralisé, et le pouvoir méfiant à l'égard des modes étrangères. L'Etat-parti tient à contrôler et à réglementer toutes les sphères de la vie quotidienne, y comprisles pratiques vestimentaires. L'étude novatrice de Larissa Zakharova restitue le système complet de la mode soviétique à l'heure de la déstalinisation: conception, production, distribution, consommation d'articles vestimentaires, transferts en provenance de l'Occident, stratégies de contournements, ateliers de couture clandestins...
Une somme passionnante qui explore la mode soviétique sous toutes ses coutures.