Dans un contexte général plutôt morose, Belinda Cannone revient avec un nouvel essai autour du sentiment d'émerveillement, après notamment "L'écriture du désir" (Prix de l'essai de l'Académie française, 2001).
Dans ce livre, l'auteure ne cherche à démontrer ni à imposer ses thèses : par l'exemple de ses propres expériences, elle parvient à nous convaincre que l'émerveillement est le meilleur parti face au "nihilisme" actuel. Loin, aussi, la vision naïve et/ou béate de l'émerveillement : la question est abordée, autant à la lumière des poètes et des philosophes astucieusement choisis, qu'à celle, non moins pertinente, de l'auteur. L'émerveillement serait une étape de plus vers le bonheur, un état de concentration, de "vigilance poétique", dans lequel il faudrait être pour capter toute la saveur et la beauté des scènes, parfois banales (ou non), parfois éphémères, de notre quotidien. Le tout porté par une écriture libérée, d'une grande élégance, et surtout d'une grande maturité.
Dans un contexte général plutôt morose, Belinda Cannone revient avec un nouvel essai autour du sentiment d'émerveillement, après notamment "L'écriture du désir" (Prix de l'essai de l'Académie française, 2001).
Dans ce livre, l'auteure ne cherche à démontrer ni à imposer ses thèses : par l'exemple de ses propres expériences, elle parvient à nous convaincre que l'émerveillement est le meilleur parti face au "nihilisme" actuel. Loin, aussi, la vision naïve et/ou béate de l'émerveillement : la question est abordée, autant à la lumière des poètes et des philosophes astucieusement choisis, qu'à celle, non moins pertinente, de l'auteur. L'émerveillement serait une étape de plus vers le bonheur, un état de concentration, de "vigilance poétique", dans lequel il faudrait être pour capter toute la saveur et la beauté des scènes, parfois banales (ou non), parfois éphémères, de notre quotidien. Le tout porté par une écriture libérée, d'une grande élégance, et surtout d'une grande maturité.