Rue d'Alger. Art, mémoire, espace public

Par : Pierre Sintès
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  • Nombre de pages350
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.525 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-37804-049-9
  • EAN9782378040499
  • Date de parution05/05/2022
  • ÉditeurMF éditions

Résumé

En Méditerranée comme ailleurs, les sociétés portent les traces des matrices politiques et identitaires produites par leur passé. C'est ainsi que, discrètes ou flagrantes, les mémoires de périodes aujourd'hui révolues telles que la colonisation ou les régimes autoritaires perdurent dans les paysages comme dans les imaginaires des villes d'aujourd'hui. Quels est le sens de la permanence de ces mémoires dissensuelles dans l'espace public ? Quels sont leurs effets de long terme sur les sociétés ? Depuis plusieurs décennies déjà, de nombreux acteurs (militants, artistes, chercheurs) ont entrepris de démontrer que les rapports inégaux du présent peuvent être éclairés à la lumière de l'histoire et de ses traces dans le présent.
Pour certains, cette reconnaissance est devenue indispensable pour que soient construites des lectures plus apaisées du passé et qu'adviennent des sociétés plus respectueuses de la place de chacun. En ce début de XXIe siècle, les exemples se répondent aux quatre coins du monde pour que soient reconnues les souffrances du passé comme les inégalités du présent. Qu'ils inquiètent (séparatisme), amusent (folklore) ou convainquent (progres- sisme), ces mouvements, souvent regroupés sous le terme de post- ou dé-coloniaux, méritent d'être évalués afin de com- prendre les mécanismes contemporains d'appropriation du passé et de son patrimoine, ainsi que la puissance du rôle qu'ils jouent dans la formation ou la contestation des espaces publics.
Ce mouvement, qui associe justice mémorielle et activisme, était au coeur des oeuvres des artistes regroupées pour l'exposi- tion Rue d'Alger, tenue à Marseille en octobre 2020 lors de la biennale d'art contemporain Manifesta 13. Accompagnant cet événement, un ensemble de rencontres et de débats se sont tenus dont cet ouvrage vise à rendre compte. La vingtaine de contributions qui en résulte permet d'aborder la demande croissante de justice mémorielle aujourd'hui formulée par de nombreux acteurs, dans des Etats-nations contemporains qui s'enferment souvent dans mépris des particularités et le déni des oppressions du passé.
En Méditerranée comme ailleurs, les sociétés portent les traces des matrices politiques et identitaires produites par leur passé. C'est ainsi que, discrètes ou flagrantes, les mémoires de périodes aujourd'hui révolues telles que la colonisation ou les régimes autoritaires perdurent dans les paysages comme dans les imaginaires des villes d'aujourd'hui. Quels est le sens de la permanence de ces mémoires dissensuelles dans l'espace public ? Quels sont leurs effets de long terme sur les sociétés ? Depuis plusieurs décennies déjà, de nombreux acteurs (militants, artistes, chercheurs) ont entrepris de démontrer que les rapports inégaux du présent peuvent être éclairés à la lumière de l'histoire et de ses traces dans le présent.
Pour certains, cette reconnaissance est devenue indispensable pour que soient construites des lectures plus apaisées du passé et qu'adviennent des sociétés plus respectueuses de la place de chacun. En ce début de XXIe siècle, les exemples se répondent aux quatre coins du monde pour que soient reconnues les souffrances du passé comme les inégalités du présent. Qu'ils inquiètent (séparatisme), amusent (folklore) ou convainquent (progres- sisme), ces mouvements, souvent regroupés sous le terme de post- ou dé-coloniaux, méritent d'être évalués afin de com- prendre les mécanismes contemporains d'appropriation du passé et de son patrimoine, ainsi que la puissance du rôle qu'ils jouent dans la formation ou la contestation des espaces publics.
Ce mouvement, qui associe justice mémorielle et activisme, était au coeur des oeuvres des artistes regroupées pour l'exposi- tion Rue d'Alger, tenue à Marseille en octobre 2020 lors de la biennale d'art contemporain Manifesta 13. Accompagnant cet événement, un ensemble de rencontres et de débats se sont tenus dont cet ouvrage vise à rendre compte. La vingtaine de contributions qui en résulte permet d'aborder la demande croissante de justice mémorielle aujourd'hui formulée par de nombreux acteurs, dans des Etats-nations contemporains qui s'enferment souvent dans mépris des particularités et le déni des oppressions du passé.
Rue d'Alger
Alessandro Gallicchio, Pierre Sintès, Stéphane Mourlane
Grand Format
30,00 €