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"Je n'ai jamais rien écrit sur elle. Il n'y a pas d'ombre maternelle dans mes livres. Rien à dire sur les gens qui nous ont fait du bien. C'est injuste mais c'est ainsi. Tu comprends maman ? C'est comme en amour, on aime mieux ceux qui nous font du chagrin. J'ai trouvé des tas de phrases pour ne pas t'avouer que tu étais morte. Des tas de phrases en l'air mais rien d'encre, rien de papier, rien qui fixe comme une pierre tombale.
Avec ce livre, je me dis que les graves de ta voix vont revenir et ton visage aussi". Près de trente ans après le suicide de son oncle alors qu'elle n'avait que six ans, Amanda revient sur le drame qui a bouleversé sa vie, parce qu'il lui a fait perdre sa mère, à jamais transformée par la perte de son demi-frère. Un écrit intime pour se délivrer des lourds silences de l'enfance, rompre le charme, et continuer à vivre.
Un peu décevant
Une fois n’est pas coutume mais je me suis ennuyée avec ce livre.
Comme il était court, je me suis forcée à aller au bout.
L'auteur est tellement enfermée dans sa relation avec sa mère qu'il n'y a que peu voire pas de place pour le lecteur. Je me suis un peu perdue entre Madagascar, Paris, New York, le passé, le présent. C'est écrit de manière très tortueuse peut être parce que la relation entre Amanda et sa mère l’est.
L’élément déclenchant du récit est la mort de l’oncle d’Amanda, sa mère change de comportement à tel point qu’Amanda estime que sa maman est morte ce jour là.
J’espère sincèrement que cet ouvrage a permis à ces deux femmes de faire la paix ou au moins se retrouver.
Mais pour ma part, je ne me suis identifiée ni aux personnages, ni à l’histoire.
Enfin bon voilà ce livre ne restera pas dans ma mémoire livresque.