Romans du hasard. Italo Calvino, Julio Cortazar, Philip K. Dick, Marc Saporta

Par : Sébastien Wit
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  • Nombre de pages218
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.314 kg
  • Dimensions15,5 cm × 20,8 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-7535-7765-7
  • EAN9782753577657
  • Date de parution15/08/2019
  • CollectionInterférences
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Composition n°1 de Marc Saporta, Marelle de Julio Cortázar, Le Château des destins croisés d'Italo Calvino et Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick. Ecrits entre 1962 et 1973, ces quatre romans ont pour point commun leur usage de la tradition divinatoire. Dans les trois premiers, la forme romanesque se délite en empruntant la forme des tarots. Quant au dernier roman, il fonde son écriture sur des consultations du Yi King, l'oracle de la tradition chinoise.
Tant sur le plan politique que littéraire, le moment des années 1960 coïncide avec une remise en cause radicale de l'autorité. Précédant la mort de l'auteur prophétisée par Barthes, des artistes s'emparent du hasard dès les années 1940 afin d'affranchir la création de tout arbitraire auctorial. A partir de quatre exemples de déconstruction de la linéarité romanesque, Sébastien Wit s'attache ainsi à cerner la manière dont la littérature du XXe réactualise une épistémè du hasard divinatoire.
Grâce au hasard, les expérimentations littéraires font fi des structures usuelles du genre romanesque, et nous invitent à reconsidérer les relations entre l'auteur et le lecteur.
Composition n°1 de Marc Saporta, Marelle de Julio Cortázar, Le Château des destins croisés d'Italo Calvino et Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick. Ecrits entre 1962 et 1973, ces quatre romans ont pour point commun leur usage de la tradition divinatoire. Dans les trois premiers, la forme romanesque se délite en empruntant la forme des tarots. Quant au dernier roman, il fonde son écriture sur des consultations du Yi King, l'oracle de la tradition chinoise.
Tant sur le plan politique que littéraire, le moment des années 1960 coïncide avec une remise en cause radicale de l'autorité. Précédant la mort de l'auteur prophétisée par Barthes, des artistes s'emparent du hasard dès les années 1940 afin d'affranchir la création de tout arbitraire auctorial. A partir de quatre exemples de déconstruction de la linéarité romanesque, Sébastien Wit s'attache ainsi à cerner la manière dont la littérature du XXe réactualise une épistémè du hasard divinatoire.
Grâce au hasard, les expérimentations littéraires font fi des structures usuelles du genre romanesque, et nous invitent à reconsidérer les relations entre l'auteur et le lecteur.