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  • Nombre de pages304
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.159 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-07-301944-8
  • EAN9782073019448
  • Date de parution07/03/2024
  • CollectionFolio
  • ÉditeurFolio

Résumé

"Averti de notre arrivée imminente, Tesson se tenait sur le débarcadère. Lorsqu'il vit poindre notre canot, sa tringle et son rideau de douche, il réprima un sourire. "Vous avez fière allure", dit-il, sans que je puisse déterminer avec précision la proportion d'ironie. - Se moque-t-il ? demanda Waquet à mi-voix. - C'est possible, dis-je. - C'est probable, ajouta Adrian". Trois hommes, un bateau, un fleuve : une histoire qui prend l'eau dès les premières pages.
"Averti de notre arrivée imminente, Tesson se tenait sur le débarcadère. Lorsqu'il vit poindre notre canot, sa tringle et son rideau de douche, il réprima un sourire. "Vous avez fière allure", dit-il, sans que je puisse déterminer avec précision la proportion d'ironie. - Se moque-t-il ? demanda Waquet à mi-voix. - C'est possible, dis-je. - C'est probable, ajouta Adrian". Trois hommes, un bateau, un fleuve : une histoire qui prend l'eau dès les premières pages.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 3 notes dont 3 avis lecteurs
Déçu ; je m’attendais à mieux !
On reste un peu sur sa faim (fin) ! Le souffle tombe en cours du roman.. ça aurait pu être un grand roman…
On reste un peu sur sa faim (fin) ! Le souffle tombe en cours du roman.. ça aurait pu être un grand roman…
Insouciance de la jeunesse
On retrouve dans ce roman la même insouciance que dans "3 hommes dans un bateau" sans compter le chien de Jerome K Jerome. Cette fois, c'est sur la Seine de Paris à Honfleur que le périple se déroule. Imaginative, audacieuse, ambitieuse, cette aventure se lit avec plaisir. Loin de nos vies empreintes de vitesse, performance; les 3 compères se laissent couler sur la Seine.
On retrouve dans ce roman la même insouciance que dans "3 hommes dans un bateau" sans compter le chien de Jerome K Jerome. Cette fois, c'est sur la Seine de Paris à Honfleur que le périple se déroule. Imaginative, audacieuse, ambitieuse, cette aventure se lit avec plaisir. Loin de nos vies empreintes de vitesse, performance; les 3 compères se laissent couler sur la Seine.
Une friandise au second degré que style et érudition rendent franchement gastronomique
Qui ne se souvient du désormais classique Trois hommes dans un bateau, où, il y a plus d’un siècle, Jerome K. Jerome emmenait les doubles littéraires de deux de ses amis dans une descente de la Tamise parsemée d’anecdotes comiques et de réflexions philosophiques sur le cours de l’existence ? En hommage appuyé à son devancier, Philibert Humm s’autoproclame capitaine d’un frêle esquif rebaptisé Bateau, et, pomponné d’un bachi de matelot, se lance à l‘été 2018 sur le cours de la Seine, de Paris à la mer, pour d’authentiques et savoureuses pseudo-aventures, pleines d’humour et d’auto-dérision, en compagnie de deux copains, Samuel Adrian et François Waquet, respectivement promulgués pour l’occasion quartier-maître écopier et major de l’expédition. « La pratique du canotage présente un inconvénient majeur : il est nécessaire de ramer pour avancer. » Optimistes et débrouillards, les trois compères ont bien bricolé une voile de fortune. Mais, entre leur maladresse, l’indocilité du vent et la précarité de leur matériel, il leur faudra huit jours de rame pour parcourir les 360 kilomètres jusqu’à la mer, un effort ridiculisé par la vitesse de la route et du rail qu’ils ne cessent de croiser sous la forme d’imposantes œuvres d’art plantées au milieu des détritus : viaducs ferroviaires et ponts autoroutiers. « Nous avions ramé la journée durant et n’étions qu’à neuf stations de la place de l’Étoile. » N’importe, la bonne humeur règne, et, nonobstant une ou deux prises de bec et quelques frayeurs dans les remous de péniches et les écluses, quand survient un orage ou lorsque Bateau chavire, le trio trace sa route entre les bivouacs à la belle étoile – même si souvent parmi les immondices -, et les rencontres inattendues ou programmées, comme ce pique-nique avec la famille Tesson sur l’île de Chatou. Maniant fort bien la langue française, ses figures de style et son imparfait du subjonctif, l’auteur, faussement léger et très pince-sans-rire, profite des temps calmes de la navigation pour des « ventilations narratives », explorant très pittoresquement, voire même poétiquement, les lieux échelonnés tout au long de la Seine, et convoquant, l’air de rien, maintes références rares et érudites. Toujours drôle et railleur, le reportage de voyage devient jubilatoire lorsqu'avec le plus complet cynisme, l’auteur caricature son propre personnage dans un rôle de meneur autoritaire, arrogant et mesquin - « Je suis assez insensible aux grandes douleurs humaines, celles des autres en particulier » -, et lui fait endosser des réflexions amères, parfois très peu politiquement correctes : « La démocratie est une affaire trop sérieuse pour qu’on laisse s’en mêler n’importe qui. Ce qui met à mal ce régime, c’est qu’il s’adresse aux médiocres, à cause du nombre. (…) La loi du nombre mène immanquablement à la paresse et la ruine. » L’on s’amuse de bon coeur au long de ce texte entièrement au second degré, dont l’esprit et l’humour ne déparent pas celui de son modèle anglo-saxon : une friandise que la qualité d’écriture et l’érudition de son auteur rendent franchement gastronomique. Coup de coeur.
Qui ne se souvient du désormais classique Trois hommes dans un bateau, où, il y a plus d’un siècle, Jerome K. Jerome emmenait les doubles littéraires de deux de ses amis dans une descente de la Tamise parsemée d’anecdotes comiques et de réflexions philosophiques sur le cours de l’existence ? En hommage appuyé à son devancier, Philibert Humm s’autoproclame capitaine d’un frêle esquif rebaptisé Bateau, et, pomponné d’un bachi de matelot, se lance à l‘été 2018 sur le cours de la Seine, de Paris à la mer, pour d’authentiques et savoureuses pseudo-aventures, pleines d’humour et d’auto-dérision, en compagnie de deux copains, Samuel Adrian et François Waquet, respectivement promulgués pour l’occasion quartier-maître écopier et major de l’expédition. « La pratique du canotage présente un inconvénient majeur : il est nécessaire de ramer pour avancer. » Optimistes et débrouillards, les trois compères ont bien bricolé une voile de fortune. Mais, entre leur maladresse, l’indocilité du vent et la précarité de leur matériel, il leur faudra huit jours de rame pour parcourir les 360 kilomètres jusqu’à la mer, un effort ridiculisé par la vitesse de la route et du rail qu’ils ne cessent de croiser sous la forme d’imposantes œuvres d’art plantées au milieu des détritus : viaducs ferroviaires et ponts autoroutiers. « Nous avions ramé la journée durant et n’étions qu’à neuf stations de la place de l’Étoile. » N’importe, la bonne humeur règne, et, nonobstant une ou deux prises de bec et quelques frayeurs dans les remous de péniches et les écluses, quand survient un orage ou lorsque Bateau chavire, le trio trace sa route entre les bivouacs à la belle étoile – même si souvent parmi les immondices -, et les rencontres inattendues ou programmées, comme ce pique-nique avec la famille Tesson sur l’île de Chatou. Maniant fort bien la langue française, ses figures de style et son imparfait du subjonctif, l’auteur, faussement léger et très pince-sans-rire, profite des temps calmes de la navigation pour des « ventilations narratives », explorant très pittoresquement, voire même poétiquement, les lieux échelonnés tout au long de la Seine, et convoquant, l’air de rien, maintes références rares et érudites. Toujours drôle et railleur, le reportage de voyage devient jubilatoire lorsqu'avec le plus complet cynisme, l’auteur caricature son propre personnage dans un rôle de meneur autoritaire, arrogant et mesquin - « Je suis assez insensible aux grandes douleurs humaines, celles des autres en particulier » -, et lui fait endosser des réflexions amères, parfois très peu politiquement correctes : « La démocratie est une affaire trop sérieuse pour qu’on laisse s’en mêler n’importe qui. Ce qui met à mal ce régime, c’est qu’il s’adresse aux médiocres, à cause du nombre. (…) La loi du nombre mène immanquablement à la paresse et la ruine. » L’on s’amuse de bon coeur au long de ce texte entièrement au second degré, dont l’esprit et l’humour ne déparent pas celui de son modèle anglo-saxon : une friandise que la qualité d’écriture et l’érudition de son auteur rendent franchement gastronomique. Coup de coeur.
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