Richelieu et le théâtre
édition revue et corrigée

Par : Georges Couton
    • Nombre de pages122
    • PrésentationBroché
    • FormatGrand Format
    • Poids0.16 kg
    • Dimensions13,8 cm × 20,3 cm × 1,0 cm
    • ISBN978-2-84830-117-4
    • EAN9782848301174
    • Date de parution01/12/2008
    • CollectionThéâtre du monde entier
    • ÉditeurEuredit
    • Directeur de publicationJosé Sanchez
    • PréfacierAlain Niderst

    Résumé

    S'il existe maints écrivains qui furent tentés par l'engagement politique et même parla "politique politicienne", il existe beaucoup moins de politiciens qui se donnèrent à la littérature. Richelieu est l'un d'eux. Il ne fut pas seulement le Premier ministre, et, peut-on dire, le dictateur de la France de Louis XIII, il ne prit pas seulement la plume pour des méditations théologiques. Fort éloigné du rigorisme janséniste, que son fidèle confident, Desmarets de Saint-Sorlin, poursuivit de sa vindicte, il comprit que la littérature, en modelant l'opinion publique, avait une énorme importance, et il alla plus loin.
    Le Cardinal, comme le roi, comme la reine, aimait le théâtre, et il n'hésita pas à concevoir des tragi-comédies ni même à en écrire quelques tirades. Aidé de Chapelain, d'Aubignac, de Desmarets, il voulut épurer et diriger le théâtre et y imposer le même ordre qu'il faisait régner dans tout le royaume. Aussi laissa-t-il, comme le note Georges Couton, un double héritage : "une petite oeuvre dramatique et une grande impulsion théâtrale".
    A vrai dire, La Comédie des Tuileries et L'Aveugle de Smyrne sont des pièces assez étranges qu'on n'attendrait pas de Richelieu. On sait par ailleurs qu'il encouragea le travail critique que Le Cid inspira à l'Académie française, qu'il y eut une "querelle d'Horace" après la "querelle du Cid" (heureusement moins âpre) et que le Penthée de Tristan encourut également les sévères observations du Cardinal et de ses hommes.
    Qu'il ait incité Desmarets à rappeler dans Mirame la liaison de la reine et de Buckingham ne le grandit guère. On le retrouve plutôt, avec ce qu'il avait de plus noble, dans Europe, où est célébrée la grandeur de la France, qui a résisté aux Espagnols et rêve maintenant de promouvoir la paix dans tout le continent. Telles sont les histoires que nous conte Georges Couton. Dans son étude se retrouve la prudente probité qu'il a montrée dans tous ses travaux : le certain, le probable, le plausible, sont exactement circonscrits et distingués, et le critique ouvre de nouvelles pistes.
    S'il existe maints écrivains qui furent tentés par l'engagement politique et même parla "politique politicienne", il existe beaucoup moins de politiciens qui se donnèrent à la littérature. Richelieu est l'un d'eux. Il ne fut pas seulement le Premier ministre, et, peut-on dire, le dictateur de la France de Louis XIII, il ne prit pas seulement la plume pour des méditations théologiques. Fort éloigné du rigorisme janséniste, que son fidèle confident, Desmarets de Saint-Sorlin, poursuivit de sa vindicte, il comprit que la littérature, en modelant l'opinion publique, avait une énorme importance, et il alla plus loin.
    Le Cardinal, comme le roi, comme la reine, aimait le théâtre, et il n'hésita pas à concevoir des tragi-comédies ni même à en écrire quelques tirades. Aidé de Chapelain, d'Aubignac, de Desmarets, il voulut épurer et diriger le théâtre et y imposer le même ordre qu'il faisait régner dans tout le royaume. Aussi laissa-t-il, comme le note Georges Couton, un double héritage : "une petite oeuvre dramatique et une grande impulsion théâtrale".
    A vrai dire, La Comédie des Tuileries et L'Aveugle de Smyrne sont des pièces assez étranges qu'on n'attendrait pas de Richelieu. On sait par ailleurs qu'il encouragea le travail critique que Le Cid inspira à l'Académie française, qu'il y eut une "querelle d'Horace" après la "querelle du Cid" (heureusement moins âpre) et que le Penthée de Tristan encourut également les sévères observations du Cardinal et de ses hommes.
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