Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Phasmes : insectes étranges, sans queue ni tête, mimétiques jusqu'au dissemblable. Mais aussi cauchemars insensés jusqu'aux vraies catastrophes. Mouches...
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Résumé
Phasmes : insectes étranges, sans queue ni tête, mimétiques jusqu'au dissemblable. Mais aussi cauchemars insensés jusqu'aux vraies catastrophes. Mouches agglutinées et images agglutinantes. Ex-voto viscéraux et santons napolitains. Mystiques orientaux qui emploient le verbe " photographier ". Enfants en poussière et dentellières en sang. Femmes flottantes et tableaux diaphanes. Paraboles du regard et paradoxes de l'être à voir. Armoires peintes par Fra Angelico et feuillets tachés d'encre de Victor Hugo. Voracités et blessures. Tombeaux et fenêtres. Cristaux et portraits qui se taisent. Lieux et visages qui témoignent.
L'artiste est inventeur de lieux. Il façonne, il donne chair à des espaces jusqu'alors impossibles ou impensables : apories, fables topiques.
Le genre de lieux qu'invente Simon Hantaï passe d'abord par un travail avec la toile : matériau tactile, outil d'empreintes et de modulations plutôt qu'écran de projection, support, voire l'organisme vivant du " pliage comme méthode ", cette procédure que le peintre a développée jusqu'à ses limites extrêmes.
La " toile au travail " est ici représentée comme une fable d'objets textiles - le filet, la maille, le tablier, la faille, la serpillière, le linceul, etc. - où se raconte l'accouchement de tableau, son entoilement, jusqu'à l'étoilement généralisé qu'impose à nos regards la peinture de Hantaï.