Révolution et démocratie chez Marx et Engels

Par : Jacques Texier

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages395
  • PrésentationBroché
  • Poids0.425 kg
  • Dimensions13,6 cm × 21,6 cm × 2,2 cm
  • ISBN2-13-049726-8
  • EAN9782130497264
  • Date de parution12/10/1998
  • CollectionActuel Marx confrontation
  • ÉditeurPUF

Résumé

On croit connaître la pensée politique de Marx et d'Engels, on n'en connaît que quelques fragments que tel disciple célèbre a isolés et intégrés dans un système. Il faut donc tout reprendre à zéro ou presque. Ce qui est bien connu n'est pas connu. D'où l'idée de mener une enquête minutieuse, selon différents parcours, pour répondre à une question centrale : Marx et Engels ont-ils sous-estimé la démocratie politique comme on le dit parfois ? Il ne semble pas. Théoriciens de la révolution d'abord, ils ont été hantés par le problème des rapports de la révolution et de la démocratie. Mais y a-t-il une pensée politique de Marx et d'Engels et si oui quelles sont ses catégories spécifiques ? Révolution violente et passage pacifique, conquête de la démocratie et dictature du prolétariat, révolution permanente et guerre de position, état instrument d'une classe et relative autonomie de l'état, révolution par en bas et révolution par en haut, etc. Les concepts pour penser la politique sont nombreux et leur articulation difficile. Première expérience décisive : la révolution de 1848, avec à l'arrière-plan le modèle de la Révolution française. Marx et Engels sont-ils blanquistes ? Si oui, en sont-ils restés là? De fait, leur pensée politique connaîtra des transformations profondes au cours du siècle. De 1885 à 1895, quelles innovations politiques Engels introduit-il dans les cadres théorico-politiques mis en place après la Commune? Là encore, l'importance des évolutions, si on les prend en compte, met à mal l'idée de système. Contrairement à une idée reçue, il s'agit d'une pensée attentive aux institutions et aux formes politiques. Cette richesse a-t-elle été transmise? Malheureusement non. Une brochure célèbre de Lénine, L'état et la Révolution, joue son rôle dans cet appauvrissement. En est absente cette pensée mobile, complexe, contrastée, sensible aux mutations historiques, multidimensionnelle. Il faut donc mettre à jour les faces cachées de la pensée marx-engelsienne. Et alors seulement, place à la critique!
On croit connaître la pensée politique de Marx et d'Engels, on n'en connaît que quelques fragments que tel disciple célèbre a isolés et intégrés dans un système. Il faut donc tout reprendre à zéro ou presque. Ce qui est bien connu n'est pas connu. D'où l'idée de mener une enquête minutieuse, selon différents parcours, pour répondre à une question centrale : Marx et Engels ont-ils sous-estimé la démocratie politique comme on le dit parfois ? Il ne semble pas. Théoriciens de la révolution d'abord, ils ont été hantés par le problème des rapports de la révolution et de la démocratie. Mais y a-t-il une pensée politique de Marx et d'Engels et si oui quelles sont ses catégories spécifiques ? Révolution violente et passage pacifique, conquête de la démocratie et dictature du prolétariat, révolution permanente et guerre de position, état instrument d'une classe et relative autonomie de l'état, révolution par en bas et révolution par en haut, etc. Les concepts pour penser la politique sont nombreux et leur articulation difficile. Première expérience décisive : la révolution de 1848, avec à l'arrière-plan le modèle de la Révolution française. Marx et Engels sont-ils blanquistes ? Si oui, en sont-ils restés là? De fait, leur pensée politique connaîtra des transformations profondes au cours du siècle. De 1885 à 1895, quelles innovations politiques Engels introduit-il dans les cadres théorico-politiques mis en place après la Commune? Là encore, l'importance des évolutions, si on les prend en compte, met à mal l'idée de système. Contrairement à une idée reçue, il s'agit d'une pensée attentive aux institutions et aux formes politiques. Cette richesse a-t-elle été transmise? Malheureusement non. Une brochure célèbre de Lénine, L'état et la Révolution, joue son rôle dans cet appauvrissement. En est absente cette pensée mobile, complexe, contrastée, sensible aux mutations historiques, multidimensionnelle. Il faut donc mettre à jour les faces cachées de la pensée marx-engelsienne. Et alors seulement, place à la critique!