Révolution et autogestion rurale en Algérie

Par : Gérard Duprat

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  • Nombre de pages488
  • PrésentationBroché
  • Poids0.43 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN2-7246-0233-1
  • EAN9782724602333
  • Date de parution01/01/1973
  • CollectionAcadémique
  • ÉditeurSciences Po (Les Presses de)

Résumé

"Idée" du XXIe siècle ? Utopie du socialisme pré-industriel ? Mythe ? L'autogestion ne l'est pas plus que la "démocratie ", lorsque cette idéologie politique revient à sa condition première : le projet révolutionnaire de volonté générale ; quel qu'en soit le contexte d'accueil. De l'autogestion algérienne, cette étude aperçoit les déterminations et la logique dès la guerre de libération. Elle en suit l'évolution jusqu'aux réformes de 1969, en montrant que, si le changement de régime de 1965 contribua à son rejet par le système politique, le mythe était déjà "fini".
Pour cette pratique idéologique, les références aux pratiques politiques et économiques sont indispensables. Conflit avec le parti et l'Etat, tension avec le syndicalisme, opposition dialectique avec les idéologies concurrentes (marxiste, coopérative, "spécifique"), décalage entre le schéma idéologique, les textes réglementaires et l'autonomie de gestion des entreprises, contraintes économiques : autant de révélateurs pour l'idée, et de raisons de dépérissement.
Expérience doublement significative. La distance constamment accentuée entre ce mythe de la culture politique occidentale et d'autres modes de penser l'homme et la politique renvoie la science politique vers l'étude de la "spécificité". Mais par sa confrontation avec la lutte des classes et la démocratie, la révolution et le progrès, l'Algérie de l'autogestion renseigne aussi sur cette culture. Indépendamment des influences réciproques, caractéristiques de l'histoire contemporaine, que l'ouvrage met en valeur.
"Idée" du XXIe siècle ? Utopie du socialisme pré-industriel ? Mythe ? L'autogestion ne l'est pas plus que la "démocratie ", lorsque cette idéologie politique revient à sa condition première : le projet révolutionnaire de volonté générale ; quel qu'en soit le contexte d'accueil. De l'autogestion algérienne, cette étude aperçoit les déterminations et la logique dès la guerre de libération. Elle en suit l'évolution jusqu'aux réformes de 1969, en montrant que, si le changement de régime de 1965 contribua à son rejet par le système politique, le mythe était déjà "fini".
Pour cette pratique idéologique, les références aux pratiques politiques et économiques sont indispensables. Conflit avec le parti et l'Etat, tension avec le syndicalisme, opposition dialectique avec les idéologies concurrentes (marxiste, coopérative, "spécifique"), décalage entre le schéma idéologique, les textes réglementaires et l'autonomie de gestion des entreprises, contraintes économiques : autant de révélateurs pour l'idée, et de raisons de dépérissement.
Expérience doublement significative. La distance constamment accentuée entre ce mythe de la culture politique occidentale et d'autres modes de penser l'homme et la politique renvoie la science politique vers l'étude de la "spécificité". Mais par sa confrontation avec la lutte des classes et la démocratie, la révolution et le progrès, l'Algérie de l'autogestion renseigne aussi sur cette culture. Indépendamment des influences réciproques, caractéristiques de l'histoire contemporaine, que l'ouvrage met en valeur.