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Passionnant
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Paris
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Mexique
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Bouleversant
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Vibrant
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Hélène Castel
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Fleury-Mérogis
Retour d’exil d’une femme recherchée est avant tout un récit poignant qui vous prend aux tripes, qui vous fait réfléchir et qui vous marque durablement. C’est le récit d’une femme qui a dû tout quitter pour tout reconstruire ailleurs et se reconstruire elle-même, brisée par l’exil puis par la prison.
Hélène Castel se livre dans cette autobiographie en trois étapes, du Mexique à Paris, en passant par Fleury-Mérogis. Avec sincérité et talent, elle retrace le parcours non commun qui l’a menée à traverser le globe et se couper de ses racines, pour ensuite faire face
à son passé et à se battre pour sa liberté. A travers un effet de miroir entre passé et présent, elle met en lumière son histoire de manière poétique et réfléchie. Elle fait face aux remous des souvenirs : son enfance solitaire livrée à elle-même et aux dangers de la vie, son adolescence romantique et utopique et à 20 ans le passage à l’acte, pour « sortir du marasme et larguer les amarres ». C’est ainsi que le 30 mai 1980 elle fait parti d’un groupe de six personnes armées qui attaquent une banque à Paris, parvenant à s’enfuir alors que trois braqueurs sont tués et trois autres arrêtés. Elle doit alors tout quitter, sa famille, ses amis, son pays pour tout reconstruire ailleurs. Elle connaît l’exil au Mexique, change d’identité, refait sa vie, devient psychothérapeute, se reconstruit lentement mais fermement, s’attachant peu à peu à son pays d’accueil qu’est le Mexique.
Tout bascule le jour de son arrestation, 25 ans plus tard, où elle doit faire face à son passé, à son identité, à ses actes, quelques jours avant la péremption de sa peine. « Ça m’a fait une sacrée impression. C’était vraiment une rencontre, des retrouvailles.» Elle restera plusieurs mois emprisonnée au Mexique, avant d’être extradée en France. Le combat pour la liberté commence alors pour Hélène Castel, épaulée par ses proches.
Cette autobiographie qu’est Retour d’exil d’une femme recherchée est alors l’occasion d’une réflexion sur le système carcéral et juridique. Hélène Castel s’interroge et nous prend à témoin à propos des conditions de détention, dénonçant la dureté du milieu carcéral et les déficiences du système français, notamment en le comparant avec le système mexicain. En ayant lu ce texte on ne peut s’empêcher de se mettre à la place de ces femmes privées de tout rapport social, qu’on déshumanise et qu’on maltraite psychologiquement au lieu de mettre en place des solutions de réinsertions et de permettre la reconstruction.
Nancy Huston écrit dans sa préface : « Ce qui était grave, ce n'était ni son braquage, rocambolesque et tragique, ni son exil sous un faux nom, ni son arrestation au Mexique par Interpol […]. Non, ce qui était grave, c'était la prison. C'était à cela qu'elle avait envie de réfléchir, de cela qu'elle avait envie de parler. C'étaient les lumières de l'ombre que, désormais et de façon urgente, elle avait à cœur de partager. »
Car si Hélène Castel s’en est sortie libre, c’est grâce à l’écriture et à sa maîtrise du langage, qui lui ont permis de préparer son procès et de s’y présenter munie des bons codes. Son autobiographie est donc aussi dédiée à ceux qui n’ont pas ce privilège et qui sont brisés par la prison avant même d’être jugés. «Si ce procès a pu avoir ce résultat, c’est parce que j’avais vécu la réinsertion et pu me reconstruire avant. J’aimerais aider les gens en détention préventive à préparer ainsi leur défense avant leur procès. »
Comme le déclare Nancy Huston, « reste à savoir quelle moralité nous en tirerons ».
Une autobiographie poignante
Retour d’exil d’une femme recherchée est avant tout un récit poignant qui vous prend aux tripes, qui vous fait réfléchir et qui vous marque durablement. C’est le récit d’une femme qui a dû tout quitter pour tout reconstruire ailleurs et se reconstruire elle-même, brisée par l’exil puis par la prison.
Hélène Castel se livre dans cette autobiographie en trois étapes, du Mexique à Paris, en passant par Fleury-Mérogis. Avec sincérité et talent, elle retrace le parcours non commun qui l’a menée à traverser le globe et se couper de ses racines, pour ensuite faire face à son passé et à se battre pour sa liberté. A travers un effet de miroir entre passé et présent, elle met en lumière son histoire de manière poétique et réfléchie. Elle fait face aux remous des souvenirs : son enfance solitaire livrée à elle-même et aux dangers de la vie, son adolescence romantique et utopique et à 20 ans le passage à l’acte, pour « sortir du marasme et larguer les amarres ». C’est ainsi que le 30 mai 1980 elle fait parti d’un groupe de six personnes armées qui attaquent une banque à Paris, parvenant à s’enfuir alors que trois braqueurs sont tués et trois autres arrêtés. Elle doit alors tout quitter, sa famille, ses amis, son pays pour tout reconstruire ailleurs. Elle connaît l’exil au Mexique, change d’identité, refait sa vie, devient psychothérapeute, se reconstruit lentement mais fermement, s’attachant peu à peu à son pays d’accueil qu’est le Mexique.
Tout bascule le jour de son arrestation, 25 ans plus tard, où elle doit faire face à son passé, à son identité, à ses actes, quelques jours avant la péremption de sa peine. « Ça m’a fait une sacrée impression. C’était vraiment une rencontre, des retrouvailles.» Elle restera plusieurs mois emprisonnée au Mexique, avant d’être extradée en France. Le combat pour la liberté commence alors pour Hélène Castel, épaulée par ses proches.
Cette autobiographie qu’est Retour d’exil d’une femme recherchée est alors l’occasion d’une réflexion sur le système carcéral et juridique. Hélène Castel s’interroge et nous prend à témoin à propos des conditions de détention, dénonçant la dureté du milieu carcéral et les déficiences du système français, notamment en le comparant avec le système mexicain. En ayant lu ce texte on ne peut s’empêcher de se mettre à la place de ces femmes privées de tout rapport social, qu’on déshumanise et qu’on maltraite psychologiquement au lieu de mettre en place des solutions de réinsertions et de permettre la reconstruction.
Nancy Huston écrit dans sa préface : « Ce qui était grave, ce n'était ni son braquage, rocambolesque et tragique, ni son exil sous un faux nom, ni son arrestation au Mexique par Interpol […]. Non, ce qui était grave, c'était la prison. C'était à cela qu'elle avait envie de réfléchir, de cela qu'elle avait envie de parler. C'étaient les lumières de l'ombre que, désormais et de façon urgente, elle avait à cœur de partager. »
Car si Hélène Castel s’en est sortie libre, c’est grâce à l’écriture et à sa maîtrise du langage, qui lui ont permis de préparer son procès et de s’y présenter munie des bons codes. Son autobiographie est donc aussi dédiée à ceux qui n’ont pas ce privilège et qui sont brisés par la prison avant même d’être jugés. «Si ce procès a pu avoir ce résultat, c’est parce que j’avais vécu la réinsertion et pu me reconstruire avant. J’aimerais aider les gens en détention préventive à préparer ainsi leur défense avant leur procès. »
Comme le déclare Nancy Huston, « reste à savoir quelle moralité nous en tirerons ».