Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Notre monde s'effondre de toutes parts : pollution de la nature, danger de destructions massives, chaos social, corruption morale, terrorisme, falsifications...
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Notre monde s'effondre de toutes parts : pollution de la nature, danger de destructions massives, chaos social, corruption morale, terrorisme, falsifications de l'Histoire, conditionnements idéologiques, dévastation du langage et des arts, dissolution de la psyché, nihilisme philosophique, religion en crise, proliférations sectaires; bref, le " triomphe de la Subversion " - énorme caricature du Réel. C'est ce constat inquiétant qu'analyse d'abord Jean Biès avec son talent habituel. Mais il existe des réformes radicales qu'il propose également, fondées sur les enseignements initiatiques de la Philosophia perennis, communs à l'Orient et à l'Occident, et seules capables d'opérer, avant qu'il ne soit trop tard, un complet retournement de l'être, et de rendre aux esprits lucides mais désorientés les axes et les références dont on les a privés, indispensables à l'acquisition d'une " formation doctrinale " et à un redressement personnel et profond. Il s'agit de rétablir la primauté de l'Essence sur l'existence, de retrouver les chemins de l'ésotérisme chrétien, relié à l'ésotérisme universel (ou Tradition primordiale), de restaurer la vision ternaire de l'être humain, reflet des trois plans du macrocosme, de recourir à des pratiques d'intériorité adaptées à l'homme moderne, telles la sacralisation de la vie quotidienne et l'allégement du karma, la connaissance de soi à la lumière de la psychologie spirituelle - autrement dit l'alchimie -, enfin, l'invocation mémorisante du Nom divin, ou " prière du cœur ". Si les maîtres spirituels se font rares, il en existe des substituts. Seul le retour à l'Essentiel permettra le retour de l'Essentiel. Celui-ci n'est autre que le dépassement des contraires réconciliés dans les harmoniques de l'Unité suprême.
Né à Bordeaux en 1933, Jean Biès, qui découvre dès 1951 l'enseignement de René Guénon, a publié, outre de nombreux articles et études, une trentaine d'ouvrages consacrés aux différents aspects de la pensée traditionnelle. Ces ouvrages se répartissent en essais théoriques, comme Passeports pour un monde nouveau ou Art, Gnose et Alchimie; en récits d'expériences vécues et en témoignages : Les Chemins de la ferveur, Athos : la Montagne transfigurée, Voies de sages; en autobiographies L'Initiatrice, en recueils poétiques : Miroir de poésie. Au carrefour de la recherche littéraire et de la métaphysique, Jean Biès a consacré sa thèse de doctorat d'État aux relations entre la littérature française et la pensée hindoue. A travers des styles et des genres différents, l'ensemble de cette oeuvre se propose, en une phase cyclique particulièrement difficile, de rendre une âme à un monde qui l'a perdue, et d'œuvrer à l'urgente préparation de l'avenir.