Cette BD est l’adaptation du roman du même nom, écrit par Sorj Chalandon.
Pierre Alary avait déjà sorti « Mon traître », il propose aujourd’hui « Retour à Killybegs », pas forcément une suite, plutôt une autre vision - celle du traître.
Tyrone Meehan est agent britannique, il a été recruté il y a 20 ans, payé pour donner des informations… alors qu’il faisait partie de l’IRA.
Il a recherché les traîtres toute sa vie, et voilà que le pire de tous était caché dans son ventre.
Tyrone ne veut pas expliquer, mais raconter et laisser une trac, pas avouer, mais écrire,
parce que c’est le seul à pouvoir dire la vérité.
Son père, soldat de la brigade du Donégal de l’IRA, qui a refusé l’édification de la frontière, la création de l’Irlande du Nord, qa rencontre avec sa voisine de 14 ans lorsqu’il en avait 16, Sheila Costello qui deviendra son épouse et la mère de son fils Jack.
« Nous étions des gamins, nous voulions nous aussi nous battre pour la liberté de notre pays. Nous allons faire la guerre aux anglais, comme nos pères la faisaient. Nous étions prêts à mourir les uns pour les autres. »
Il part se réfugier dans sa maison de Killybegs, se sachant recherché.
« La mort venait d’entrer. Elle avait tourné autour du quartier, grimacé à la fenêtre, et voilà qu’elle frappait à la porte. Notre revanche sera la vie de nos enfants. »
Il n’a pas trahi par envie mais plutôt pour protéger ses amis, sa famille.
Pierre Alary nous transporte en Irlande, rendant ainsi hommage aux hommes et femmes qui ont payé cher la reconnaissance de leur droit.
Tyrone Meehan a blessé, trahi, et de raconter son histoire permettra non pas de le pardonner ce n’est pas le but, mais de ne pas le juger, en pensant qu’un traître, « ça peut être quelqu’un de bien qui a baissé les bras ».
Sorj Chalandon, vous l’aurez sans doute compris, évoque son amitié avec Denis Donaldson, assassiné le 4 avril 2006, alors qu’il collaborait, payé par la police anglaise et les services de renseignement du MI5 pour observer le moindre des mouvements de ses plus proches : Gerry Adams, le leader de Sinn Féin, Martin McGuiness, Gerry Kelly et tant d'autres, alors qu’il était celui en qui tous avait une totale confiance.
très bien
Cette BD est l’adaptation du roman du même nom, écrit par Sorj Chalandon.
Pierre Alary avait déjà sorti « Mon traître », il propose aujourd’hui « Retour à Killybegs », pas forcément une suite, plutôt une autre vision - celle du traître.
Tyrone Meehan est agent britannique, il a été recruté il y a 20 ans, payé pour donner des informations… alors qu’il faisait partie de l’IRA.
Il a recherché les traîtres toute sa vie, et voilà que le pire de tous était caché dans son ventre.
Tyrone ne veut pas expliquer, mais raconter et laisser une trac, pas avouer, mais écrire, parce que c’est le seul à pouvoir dire la vérité.
Son père, soldat de la brigade du Donégal de l’IRA, qui a refusé l’édification de la frontière, la création de l’Irlande du Nord, qa rencontre avec sa voisine de 14 ans lorsqu’il en avait 16, Sheila Costello qui deviendra son épouse et la mère de son fils Jack.
« Nous étions des gamins, nous voulions nous aussi nous battre pour la liberté de notre pays. Nous allons faire la guerre aux anglais, comme nos pères la faisaient. Nous étions prêts à mourir les uns pour les autres. »
Il part se réfugier dans sa maison de Killybegs, se sachant recherché.
« La mort venait d’entrer. Elle avait tourné autour du quartier, grimacé à la fenêtre, et voilà qu’elle frappait à la porte. Notre revanche sera la vie de nos enfants. »
Il n’a pas trahi par envie mais plutôt pour protéger ses amis, sa famille.
Pierre Alary nous transporte en Irlande, rendant ainsi hommage aux hommes et femmes qui ont payé cher la reconnaissance de leur droit.
Tyrone Meehan a blessé, trahi, et de raconter son histoire permettra non pas de le pardonner ce n’est pas le but, mais de ne pas le juger, en pensant qu’un traître, « ça peut être quelqu’un de bien qui a baissé les bras ».
Sorj Chalandon, vous l’aurez sans doute compris, évoque son amitié avec Denis Donaldson, assassiné le 4 avril 2006, alors qu’il collaborait, payé par la police anglaise et les services de renseignement du MI5 pour observer le moindre des mouvements de ses plus proches : Gerry Adams, le leader de Sinn Féin, Martin McGuiness, Gerry Kelly et tant d'autres, alors qu’il était celui en qui tous avait une totale confiance.