Ressentiment. Périls et espoirs démocratiques

Par : Thierry Apothéloz, Antonio Scurati, Anne Nivat, Barbara Stiegler

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  • Nombre de pages128
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.12 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-8257-1328-0
  • EAN9782825713280
  • Date de parution21/09/2023
  • ÉditeurGeorg (Editeur)

Résumé

Sommes-nous aujourd'hui dans le moment du "grand ressentiment" ? Vraisemblablement. Entre "action directe" et populisme, ni à gauche ni à droite, celui des Gilets jaunes distillait il y a peu le désarroi social des démunis au prix de commentaires acerbes. Sur le plan collectif, cette "passion sociale" vise le régime ou les institutions. Elle est souvent invoquée comme une des causes principales de la crise démocratique.
Le ressentiment désigné la rancune associée avec de l'hostilité envers ce qui est reconnu comme la source d'un préjudice, d'un mal subi, d'une humiliation réelle ou ressentie, voire d'une injustice. Entre deux personnes, il attise les conflits, embrase la jalousie, renforce l'agressivité, décuple la haine. Ce sentiment de rancoeur finit toujours par désigner un ou plusieurs responsables du mal ressenti ou de l'injustice tangible, voire imaginaire.
En découle la désignation de boucs émissaires à la vindicte sociale. Le ressentiment peut distiller le vigilantisme ou application violente d'une justice "réparatrice" ou vindicative hors des normes légales contre des étrangers/des pauvres, des migrants illégaux ou toute aigre minorité ostracisée parla rancoeur suprématiste. Collectivement, le ressentiment divise aussi la mémoire collective. Les vaincus fulminent les vainqueurs qui en retour les réprouvent.
En naissent des antagonismes et des fractures qui minent une société que brutalisent la défiance, la colère et la perte des repères sociaux et politiques, Le ressentiment i un sentiment funeste que la résilience démocratique peut réduire.
Sommes-nous aujourd'hui dans le moment du "grand ressentiment" ? Vraisemblablement. Entre "action directe" et populisme, ni à gauche ni à droite, celui des Gilets jaunes distillait il y a peu le désarroi social des démunis au prix de commentaires acerbes. Sur le plan collectif, cette "passion sociale" vise le régime ou les institutions. Elle est souvent invoquée comme une des causes principales de la crise démocratique.
Le ressentiment désigné la rancune associée avec de l'hostilité envers ce qui est reconnu comme la source d'un préjudice, d'un mal subi, d'une humiliation réelle ou ressentie, voire d'une injustice. Entre deux personnes, il attise les conflits, embrase la jalousie, renforce l'agressivité, décuple la haine. Ce sentiment de rancoeur finit toujours par désigner un ou plusieurs responsables du mal ressenti ou de l'injustice tangible, voire imaginaire.
En découle la désignation de boucs émissaires à la vindicte sociale. Le ressentiment peut distiller le vigilantisme ou application violente d'une justice "réparatrice" ou vindicative hors des normes légales contre des étrangers/des pauvres, des migrants illégaux ou toute aigre minorité ostracisée parla rancoeur suprématiste. Collectivement, le ressentiment divise aussi la mémoire collective. Les vaincus fulminent les vainqueurs qui en retour les réprouvent.
En naissent des antagonismes et des fractures qui minent une société que brutalisent la défiance, la colère et la perte des repères sociaux et politiques, Le ressentiment i un sentiment funeste que la résilience démocratique peut réduire.
Embellie
Thierry Apothéloz, François Rosset, Krzysztof Warlikowski, Mirjana Farkas
Poche
10,00 €