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A travers la fiction, faire passer des idées. Ce n’est certes pas nouveau, mais c’est toujours efficace. Créer de l’histoire en créant des histoires, à travers un personnage, des intrigues, du drame, de l’amour, de l’humour... Quelle est l’Utopie de ce roman politique ? Elle est résumée par une réplique d’un des personnages : "Et si les riches bloquaient l’évolution de l’espèce ? Et si après avoir aboli l’esclavage, le travail des enfants, la plupart des dictatures, n’abolirions nous pas les riches ? Le fait qu’un seul homme puisse posséder tant de richesse et de pouvoir, au nom de quoi ?".
Mais attention, cette histoire ne s’attaque pas seulement aux riches et à leur système, mais aussi à la masse, pas très critique, qui les admire, consomme leurs produits, se fait manipuler par leurs médias et permet leur excroissance. Dialectique infernale entre l’oeuf et la poule. Pour tenter de résoudre ce dilemme, notre "héros" va déclencher un cataclysme où il est question d’un parti politique semi clandestin, d’une machination machiavélique qui permettra de s’introduire dans le milieu de l’oligarchie afin de le détruire de l’intérieur.
Une nouvelle forme "d’entrisme", une destruction /recomposition à l’intérieur même du système. Plus fort que toute forme de terrorisme : non pas faire exploser une tour, mais remplacer le cerveau qui la gouverne. Vous pensez cela impossible ? C’est que vous ne connaissez pas encore l’équipe de "résistants" extrémistes qui ont conçu cette mission aux limites de l’impossible, de la folie. Une folie que frôlera souvent Laurent, notre héros, qui sera chargé, avec l’aide de quelques camarades, d’implanter une révolution souterraine dans les affaires atrocement normales de l’Oligarchie mondiale.
Des prédateurs, des résistants, des révoltes au loin... une utopie en marche.... parfois la fiction rejoint étrangement la réalité, à moins que ce ne soit le contraire.
