Répression des manifestants algériens. La nuit meurtrière du 17 octobre 1961

Par : Chadia Chambers-Samadi

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  • Nombre de pages262
  • PrésentationBroché
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-343-06466-6
  • EAN9782343064666
  • Date de parution01/10/2015
  • CollectionHistoire et perspectives médit
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

En 1958, Maurice Papon qui est alors à la tête de la police à Paris, instaure un couvre-feu contre les personnes de faciès nord-africain. En 1961, il décrète un nouveau couvre-feu. Les cafés arabes doivent fermer avant le crépuscule et les mouvements des Maghrébins sont interdits la nuit. En réponse à ce couvre-feu, le F.L.N. organise une manifestation pacifique, sommant hommes, femmes et enfants de quitter les bidonvilles de banlieue et de se rendre dans Paris intramuros pour protester tandis que la police a carte blanche pour bloquer les manifestations.
Le 17 Octobre 1961 à Paris, il est prouvé que la police française a attaqué un cortège de manifestants algériens qui protestent contre le couvre-feu. La nuit est meurtrière et les corps des manifestants sont jetés dans la Seine. Plus de dix mille Algériens survivent à cette répression après avoir été parqués parfois plusieurs jours dans des stades, tels que le Palais des Sports et le Stade Coubertin.
L'opération de nettoyage dans les archives et sur la place publique qui suit le massacre est efficace. On propose ici une lecture pluridisciplinaire de l'émergence de la mémoire du 17 Octobre 1961 afin de comprendre le processus qui a permis au 17 Octobre 1961 de ne pas tomber dans l'oubli. Pour cela, en corrélation le témoignage des survivants dans les sciences sociales et humaines et dans la littérature s'impose.
En 1958, Maurice Papon qui est alors à la tête de la police à Paris, instaure un couvre-feu contre les personnes de faciès nord-africain. En 1961, il décrète un nouveau couvre-feu. Les cafés arabes doivent fermer avant le crépuscule et les mouvements des Maghrébins sont interdits la nuit. En réponse à ce couvre-feu, le F.L.N. organise une manifestation pacifique, sommant hommes, femmes et enfants de quitter les bidonvilles de banlieue et de se rendre dans Paris intramuros pour protester tandis que la police a carte blanche pour bloquer les manifestations.
Le 17 Octobre 1961 à Paris, il est prouvé que la police française a attaqué un cortège de manifestants algériens qui protestent contre le couvre-feu. La nuit est meurtrière et les corps des manifestants sont jetés dans la Seine. Plus de dix mille Algériens survivent à cette répression après avoir été parqués parfois plusieurs jours dans des stades, tels que le Palais des Sports et le Stade Coubertin.
L'opération de nettoyage dans les archives et sur la place publique qui suit le massacre est efficace. On propose ici une lecture pluridisciplinaire de l'émergence de la mémoire du 17 Octobre 1961 afin de comprendre le processus qui a permis au 17 Octobre 1961 de ne pas tomber dans l'oubli. Pour cela, en corrélation le témoignage des survivants dans les sciences sociales et humaines et dans la littérature s'impose.