Renvoi d'ascenseur

Si depuis quarante ans les banlieues séparent ceux qui doivent vivre ensemble, elles auront rassemblé la gauche et la droite dans le même camp d'incurie et d'indignité. Il ne suffisait pas d'exploiter l'innocence et les muscles des immigrés empilés dans des tours, il fallait encore trahir la cause de leur fils. Aujourd'hui, tout va mal finir. Personne n'a jamais rencontré Jean-Rachid. Il faut croire que dans les ruines des cités, seuls des fantômes parlent J-M P. Renvoi d'ascenseur est le ivre le plus juste et le pus dur jamais écrit sur les banlieues françaises.