-
XXe siècle
-
Amérique du Sud
La vie tient parfois à peu de choses, des petits riens, des impondérables voire des aléas. Des broutilles qui donnent une nouvelle direction, une autre dimension à votre avenir. Rendez-vous manqués en pays de guerre relatent ces vétilles, ces ratés.
Entre fiction et réalité, entre souvenir et présent, entre résignation et révolte, entre espoir et appréhension, toujours sur le fil, ces nouvelles montrent la nature humaine face aux échecs en tout genre. Souvent touché, l’être humain lutte, espère ou se résigne, mais souvent il trouve enfoui en lui l’envie de poursuivre son
chemin, de continuer plus loin la nouvelle route qui s’ouvre à lui. Que ce soit face à ce corps d’Isabel qui après s’être offert à lui se dérobe inlassablement, se refuse pour finir dans un souvenir mélancolique. Pour échapper à sa peur, à ce fantôme, le narrateur fuit, abandonne ses amis, cette maison fantastique et effrayante, il refuse le combat mais poursuit sa vie empreinte de cette souvenance. On a rendez-vous avec l’Histoire, avec la gloire, avec l’amour, avec la mort. Tous sont dans l’attente, attente d’une vie meilleure, du grand amour, d’espace et de liberté, de la condamnation. C’est l’occasion pour eux de s’interroger comme pour ce général seul dans sa geôle auscultant son passé, ses actions à la recherche de sa culpabilité ou de son innocence. Comme souvent chez Sepùlveda, on a affaire à des perdants, des anti-héros mais c’est pour mieux en tirer la quintessence comme dans le portrait de cette vieille qui n’est pas s’en rappeler la dame de l’Auberge des pauvres dans la nouvelle Quand tu n'auras plus d'endroit où pleurer .Ou bien ce pauvre hère qui vend des sucreries dans l’angoisse perpétuelle de l’inhabituel, de la descente de ces hommes qui lui prendront sa licence.
Chaque vie, chaque instant est un combat. Combat contre la dictature, contre l’oppression, combat contre la différence, pour « la possibilité de continuer à rêver ». Car la vie est parfois un rêve, elle est faite de ces souvenirs, de ces échecs. Des nouvelles parfois tristes, poétiques, parfois plus dures ou oniriques, mais l’ensemble toujours desservi par la magnifique plume de Luis Sepùlveda nous invite à vivre intensément ces brefs instants, nous convie à un ultime rendez-vous, celui de la vie tout simplement…
Pas le meilleur mais,
La vie tient parfois à peu de choses, des petits riens, des impondérables voire des aléas. Des broutilles qui donnent une nouvelle direction, une autre dimension à votre avenir. Rendez-vous manqués en pays de guerre relatent ces vétilles, ces ratés.
Entre fiction et réalité, entre souvenir et présent, entre résignation et révolte, entre espoir et appréhension, toujours sur le fil, ces nouvelles montrent la nature humaine face aux échecs en tout genre. Souvent touché, l’être humain lutte, espère ou se résigne, mais souvent il trouve enfoui en lui l’envie de poursuivre son chemin, de continuer plus loin la nouvelle route qui s’ouvre à lui. Que ce soit face à ce corps d’Isabel qui après s’être offert à lui se dérobe inlassablement, se refuse pour finir dans un souvenir mélancolique. Pour échapper à sa peur, à ce fantôme, le narrateur fuit, abandonne ses amis, cette maison fantastique et effrayante, il refuse le combat mais poursuit sa vie empreinte de cette souvenance. On a rendez-vous avec l’Histoire, avec la gloire, avec l’amour, avec la mort. Tous sont dans l’attente, attente d’une vie meilleure, du grand amour, d’espace et de liberté, de la condamnation. C’est l’occasion pour eux de s’interroger comme pour ce général seul dans sa geôle auscultant son passé, ses actions à la recherche de sa culpabilité ou de son innocence. Comme souvent chez Sepùlveda, on a affaire à des perdants, des anti-héros mais c’est pour mieux en tirer la quintessence comme dans le portrait de cette vieille qui n’est pas s’en rappeler la dame de l’Auberge des pauvres dans la nouvelle Quand tu n'auras plus d'endroit où pleurer .Ou bien ce pauvre hère qui vend des sucreries dans l’angoisse perpétuelle de l’inhabituel, de la descente de ces hommes qui lui prendront sa licence.
Chaque vie, chaque instant est un combat. Combat contre la dictature, contre l’oppression, combat contre la différence, pour « la possibilité de continuer à rêver ». Car la vie est parfois un rêve, elle est faite de ces souvenirs, de ces échecs. Des nouvelles parfois tristes, poétiques, parfois plus dures ou oniriques, mais l’ensemble toujours desservi par la magnifique plume de Luis Sepùlveda nous invite à vivre intensément ces brefs instants, nous convie à un ultime rendez-vous, celui de la vie tout simplement…