Renault ou l'inconscient d'une entreprise
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- Nombre de pages301
- PrésentationBroché
- Poids0.39 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
- ISBN2-7475-6498-3
- EAN9782747564984
- Date de parution07/05/2004
- CollectionPsychanalyse et civilisations
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Plus de cent ans d'histoire, deux guerres mondiales et la sanction d'une nationalisation, n'ont pas réussi à entamer la vitalité d'une entreprise comme Renault. Ce livre propose une réflexion sur les circonstances d'une aussi glorieuse destinée. Il montre à travers un cas, comment les représentations inconscientes d'un fondateur viennent s'instituer dans les structures et la stratégie de son entreprise, à la faveur d'une tragédie œdipienne dont Louis Renault a d'abord été le héros puis ensuite la victime. La mort du père intervenue lors de la nationalisation a été l'occasion d'un gigantesque refoulement qui a pérennisé l'héritage d'un homme en renforçant la mémoire de ses résistances. Malgré les apparences, la Régie Renault n'a pas été en rupture avec le passé, au contraire. L'inconscient de l'entreprise, ensemble de processus primaires, a toujours le dernier mot ; à trop l'ignorer le dirigeant finit par subir la répétition du symptôme dissimulé dans les processus secondaires de l'entreprise, au lieu d'en maîtriser l'utilisation.
Plus de cent ans d'histoire, deux guerres mondiales et la sanction d'une nationalisation, n'ont pas réussi à entamer la vitalité d'une entreprise comme Renault. Ce livre propose une réflexion sur les circonstances d'une aussi glorieuse destinée. Il montre à travers un cas, comment les représentations inconscientes d'un fondateur viennent s'instituer dans les structures et la stratégie de son entreprise, à la faveur d'une tragédie œdipienne dont Louis Renault a d'abord été le héros puis ensuite la victime. La mort du père intervenue lors de la nationalisation a été l'occasion d'un gigantesque refoulement qui a pérennisé l'héritage d'un homme en renforçant la mémoire de ses résistances. Malgré les apparences, la Régie Renault n'a pas été en rupture avec le passé, au contraire. L'inconscient de l'entreprise, ensemble de processus primaires, a toujours le dernier mot ; à trop l'ignorer le dirigeant finit par subir la répétition du symptôme dissimulé dans les processus secondaires de l'entreprise, au lieu d'en maîtriser l'utilisation.