Je n’aime pas rester sur une déception. Ainsi, après avoir découvert Coben via son dernier livre en date « Ne t’éloigne pas », je me suis lancé dans la lecture de l’un de ses premiers romans pour comprendre cet auteur à succès. Ainsi fut venu « Remède mortel » publié initialement en 1991 et écrit à l’âge de 20 ans.
Le prologue annonce tout de suite la couleur, on aura droit ici à ce que j’appelle un techno-thriller qui pourrait me faire penser, les détails scientifiques en moins, à un Crichton endiablé sur fond de VIH. Harlan Coben serait donc prêt à se mouiller
un peu ?
Ecrit en 1982, au cœur du boom du SIDA, les homosexuels étaient les soit disant grand coupable de cette épidémie, on se retrouve de suite dans l’ambiance. Lobbying pharmaceutique, religieux extrémiste, tueur de gays, presse assassine. Tous les ingrédients sont là pour une course endiablée des États Unis à Bangok !
Les personnages sont attachants, on ne les oublie pas après avoir fermé ce livre, particulièrement cet agent Bernstein qui renferme à lui seul l’idée même du livre. Et puis quelle chute ! Personnellement, je ne m’y attendais pas ! Dans un thriller, lecteur étonné, lecteur conquis !
Bref un bon Coben qui me donne envie de poursuivre dans son œuvre. C’est léger et très rapide à lire mais cette fois ci, il y a un fond intéressant même si ce ne sont que « les personnages qui s’expriment ».
Un bon polar !!
Une très bonne intrigue autour des recherches contre le sida.
Encore une fois Harlan Coben nous tient en haleine, nous manipule et nous surprend à la fin.
Une histoire difficile à lâcher avant la fin.