Reliques
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- Nombre de pages143
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.175 kg
- Dimensions12,0 cm × 18,5 cm × 1,3 cm
- ISBN2-07-077408-2
- EAN9782070774081
- Date de parution07/04/2005
- CollectionHaute enfance
- ÉditeurGallimard
Résumé
" Aujourd'hui, c'est dit, je prendrai le risque du discontinu sinon du décousu. Nécessité non de poursuivre, mais de commencer. Ce serait ainsi le Livre des commencements. À chaque fois je commencerai par un point de ma vie, un visage, une époque, un jour entre tous, une ère géologique. Ce serait le Livre de mes temps morts, où temps morts doit au s'entendre à la lettre : les strates géologiques (ou archéologiques) dont nos vies communes sont faites. Ils prendront ici la figure lieux, d'atmosphères, de liens d'amitié ou d'amour, mais aussi visages aujourd'hui disparus : mes morts. Le portrait que je fais d'eux est nécessairement partiel et partial. " On entre dans un mort comme dans un moulin ", disait Sartre. Lorsqu'on s'est dépris son passé (qu'il s'est dépris de nous), ce qui est d'ailleurs signe de bonne santé, signe que nous nous donnons tout simplement à nous-même l'autorisation de vivre, il est devant nous comme le mort de Sartre, ouvert à notre liberté, à notre tyrannie
" Aujourd'hui, c'est dit, je prendrai le risque du discontinu sinon du décousu. Nécessité non de poursuivre, mais de commencer. Ce serait ainsi le Livre des commencements. À chaque fois je commencerai par un point de ma vie, un visage, une époque, un jour entre tous, une ère géologique. Ce serait le Livre de mes temps morts, où temps morts doit au s'entendre à la lettre : les strates géologiques (ou archéologiques) dont nos vies communes sont faites. Ils prendront ici la figure lieux, d'atmosphères, de liens d'amitié ou d'amour, mais aussi visages aujourd'hui disparus : mes morts. Le portrait que je fais d'eux est nécessairement partiel et partial. " On entre dans un mort comme dans un moulin ", disait Sartre. Lorsqu'on s'est dépris son passé (qu'il s'est dépris de nous), ce qui est d'ailleurs signe de bonne santé, signe que nous nous donnons tout simplement à nous-même l'autorisation de vivre, il est devant nous comme le mort de Sartre, ouvert à notre liberté, à notre tyrannie