Relation des sièges de La Mothe. 1634, 1642, 1645

Par : Nicolas Boys de Riocour

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  • Nombre de pages468
  • PrésentationBroché
  • Poids0.755 kg
  • Dimensions17,0 cm × 23,0 cm × 4,0 cm
  • ISBN978-2-87825-438-9
  • EAN9782878254389
  • Date de parution01/01/2008
  • ÉditeurDominique Guéniot

Résumé

Ville neuve créée, vers 1258, par le comte de Bar Thiébaut II, La Mothe occupe une position éminemment stratégique. Située aux confins de trois provinces - la Champagne, le Barrois et la Lorraine -, elle surplombe la voie romaine venant de Lyon et se dirigeant vers Toul et Metz, verrouillant ainsi au sud l'accès à la Lorraine. Cette situation privilégiée lui vaut de devenir, à compter de 1545, le symbole de l'indépendance lorraine, tête de pont du duché mais également du Saint-Empire aux marches du royaume de France. 1545 marque en effet l'avènement de Chrétienne de Danemark à la régence de Lorraine. Nièce de l'empereur Charles-Quint, ambitieuse et énergique, elle rompt avec la politique de stricte neutralité entre la France et l'Empire menée sagement par ses prédécesseurs. Engageant la modernisation de la vieille fortification médiévale de La Mothe, elle décide la construction d'une enceinte bastionnée selon les nouveaux préceptes venus d'Italie. Constamment améliorée par ses successeurs, cette nouvelle enceinte fait de La Mothe la seconde place forte de Lorraine après Nancy. Les rois de France n'ont jamais toléré ce qu'ils considéraient comme une inacceptable provocation à la frontière du royaume. Le sort de la ville est dès lors scellé. Comme Carthage pour les Romains, sa neutralisation est inéluctable et elle n'a plus alors qu'un siècle à vivre. Après avoir subi trois sièges, en 1634, 1642-1643 et 1644-1645, elle est totalement rasée en 1645 et sa population est dispersée.
Ville neuve créée, vers 1258, par le comte de Bar Thiébaut II, La Mothe occupe une position éminemment stratégique. Située aux confins de trois provinces - la Champagne, le Barrois et la Lorraine -, elle surplombe la voie romaine venant de Lyon et se dirigeant vers Toul et Metz, verrouillant ainsi au sud l'accès à la Lorraine. Cette situation privilégiée lui vaut de devenir, à compter de 1545, le symbole de l'indépendance lorraine, tête de pont du duché mais également du Saint-Empire aux marches du royaume de France. 1545 marque en effet l'avènement de Chrétienne de Danemark à la régence de Lorraine. Nièce de l'empereur Charles-Quint, ambitieuse et énergique, elle rompt avec la politique de stricte neutralité entre la France et l'Empire menée sagement par ses prédécesseurs. Engageant la modernisation de la vieille fortification médiévale de La Mothe, elle décide la construction d'une enceinte bastionnée selon les nouveaux préceptes venus d'Italie. Constamment améliorée par ses successeurs, cette nouvelle enceinte fait de La Mothe la seconde place forte de Lorraine après Nancy. Les rois de France n'ont jamais toléré ce qu'ils considéraient comme une inacceptable provocation à la frontière du royaume. Le sort de la ville est dès lors scellé. Comme Carthage pour les Romains, sa neutralisation est inéluctable et elle n'a plus alors qu'un siècle à vivre. Après avoir subi trois sièges, en 1634, 1642-1643 et 1644-1645, elle est totalement rasée en 1645 et sa population est dispersée.