Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Joyce Mansour (1928-1986) fut l'une des dernières grandes figures du surréalisme : aussi séduisante ou touchante que secrète et scandaleuse, elle...
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Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
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Résumé
Joyce Mansour (1928-1986) fut l'une des dernières grandes figures du surréalisme : aussi séduisante ou touchante que secrète et scandaleuse, elle fascina tous ceux qui, de près comme de loin, participèrent à la dernière période du mouvement. Saluée par Breton, Michaux, Mandiargues ou Leiris, son œuvre use de registres variés dans une exploration sans fin des dessous de l'humanité. L'expression tourmentée du désir qui s'y noue par-delà la frontière des genres fut - notamment pour Bellmer, Alechinsky, Matta et Camacho - l'occasion d'en proposer de fulgurants échos plastiques. Interrogeant autant les motifs obsédants que la singularité respective des textes les plus divers, Stéphanie Caron en éclaire pour la première fois la cohérence sous-jacente et le cheminement profond. Témoignage inédit sur les dernières décennies surréalistes, l'aventure littéraire de Joyce Mansour offre aussi l'expression complexe d'une quête éperdue - celle d'une identité poétique pour le moins composite. Traversés de voix diversement modulées, récits et poèmes relancent inlassablement la conquête de soi qui en constitue toujours l'horizon. En sa profuse inventivité, la parole devient - sur fond d'exil et de perte - la véritable terre natale de la poétesse : son lyrisme demeure attaché à la recherche de postures d'énonciation originales qui ne peuvent être confondues avec l'expression d'un moi préexistant. De la mise hors de soi engagée dans les poèmes (Cris) à l'ekphrasis lyrique (Phallus et Momies), en passant par la fiction autobiographique (Iles flottantes), l'œuvre mansourienne conduit le lecteur à mesurer le jeu serré des stratégies éprouvées pour cerner ce qui se trame, au juste, dans Le Bleu des fonds.
Sommaire
TRACES DE VOIX
Du cri à l'écrit
Remonter à la source
De la scène vide à la parole pleine : Le bleu des fonds