Regard de l'indifférencié. Correspondance 1977-2000

Par : André Du Bouchet, Jean-Michel Reynard
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  • Nombre de pages268
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.352 kg
  • Dimensions13,6 cm × 20,5 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-35873-181-2
  • EAN9782358731812
  • Date de parution03/02/2023
  • ÉditeurBruit du temps (Le)
  • PréfacierGilles Du Bouchet
  • PostfacierClément Layet
  • AnnotateurCorinne Blanchaud

Résumé

C'est en 1976 que Jean-Michel Raynard, recommandé par Jacques Dupin, rend visite pour la première fois au poète André du Bouchet, de vingt-six ans son aîné. S'ensuit, dès le printemps 1977, une conversation épistolaire intense, qui ne prend fin qu'avec la mort de du Bouchet, une vingtaine d'années plus tard. C'est Raynard qui en fixe les règles : il veut confier au poète "une réflexion qui persiste" , réflexion qu'il mènera presque seul jusqu'à son terme, du Bouchet n'intervenant que lorsqu'il pense pouvoir apporter une précision ou développer les impressions qu'on lui prête.
L'enquête exigeante de Raynard, à mi-chemin de la littérature et de la philosophie, est à la fois d'un lecteur, qui connaît sa puissance de critique, et d'un écrivain à ses débuts, qui cherche sa voix à travers une autre : tout "supplétif" de du Bouchet qu'il se sent, il se fraye néanmoins, peu à peu, un chemin vers une "langue juste" . Et cependant le plaisir que son correspondant manifeste aux échanges aura dépassé le simple fait d'être bien lu.
Comme l'explique Clément Layet, Raynard vient pallier à l'impossibilité d'André du Bouchet de faire retour sur ce qu'il a écrit : "Pour ce qui est d'une difficulté à revenir sur ses traces, je la ressens moi-même comme absolue". D'où le "sérieux coup d'oxygène" quand il découvre les commentaires de Raynard : "Rien de ce qui n'aura pas été tout à fait dit ne vous échappe, et avec quelle précision vous savez localiser à un degré de conscience qu'il ne m'est jamais donné d'atteindre, ce que je ne cesse d'entrevoir de façon désordonnée ou confuse" (18 décembre 1984).
A aucun moment l'un des épistoliers ne se livre à des confidences susceptibles de remettre en cause le parti-pris esthétique d'André du Bouchet, qui s'est toujours efforcé d'effacer dans ses livres tout repère biographique. Les rares allusions intimes auxquelles les deux amis s'abandonnent sont aussitôt transposées sur un plan impersonnel, celui des grandes questions sur le langage et les rapports mystérieux qu'un poète entretient avec la peinture.
C'est en 1976 que Jean-Michel Raynard, recommandé par Jacques Dupin, rend visite pour la première fois au poète André du Bouchet, de vingt-six ans son aîné. S'ensuit, dès le printemps 1977, une conversation épistolaire intense, qui ne prend fin qu'avec la mort de du Bouchet, une vingtaine d'années plus tard. C'est Raynard qui en fixe les règles : il veut confier au poète "une réflexion qui persiste" , réflexion qu'il mènera presque seul jusqu'à son terme, du Bouchet n'intervenant que lorsqu'il pense pouvoir apporter une précision ou développer les impressions qu'on lui prête.
L'enquête exigeante de Raynard, à mi-chemin de la littérature et de la philosophie, est à la fois d'un lecteur, qui connaît sa puissance de critique, et d'un écrivain à ses débuts, qui cherche sa voix à travers une autre : tout "supplétif" de du Bouchet qu'il se sent, il se fraye néanmoins, peu à peu, un chemin vers une "langue juste" . Et cependant le plaisir que son correspondant manifeste aux échanges aura dépassé le simple fait d'être bien lu.
Comme l'explique Clément Layet, Raynard vient pallier à l'impossibilité d'André du Bouchet de faire retour sur ce qu'il a écrit : "Pour ce qui est d'une difficulté à revenir sur ses traces, je la ressens moi-même comme absolue". D'où le "sérieux coup d'oxygène" quand il découvre les commentaires de Raynard : "Rien de ce qui n'aura pas été tout à fait dit ne vous échappe, et avec quelle précision vous savez localiser à un degré de conscience qu'il ne m'est jamais donné d'atteindre, ce que je ne cesse d'entrevoir de façon désordonnée ou confuse" (18 décembre 1984).
A aucun moment l'un des épistoliers ne se livre à des confidences susceptibles de remettre en cause le parti-pris esthétique d'André du Bouchet, qui s'est toujours efforcé d'effacer dans ses livres tout repère biographique. Les rares allusions intimes auxquelles les deux amis s'abandonnent sont aussitôt transposées sur un plan impersonnel, celui des grandes questions sur le langage et les rapports mystérieux qu'un poète entretient avec la peinture.
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