Réforme, emploi et développement dans les systèmes éducatifs d'Afrique noire. Le cas du Cameroun

Par : Essomba Fouda

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  • Nombre de pages221
  • PrésentationBroché
  • Poids0.37 kg
  • Dimensions15,7 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-296-96958-2
  • EAN9782296969582
  • Date de parution01/03/2012
  • CollectionEnseignement et éducation en A
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierHubert Mono Ndjana

Résumé

Les années 1990, ou de crise socio-économique mondiale, ont pris un relief particulier pour l'Afrique sub-saharienne. Certes, la fonction publique, employeur officiel dans ces pays, avait déjà du mal à résorber la masse grossissante des diplômés livrés par le système éducatif. Mais le paroxysme socialement traumatisant aura été, par un mouvement plutôt inverse, la nécessité s'imposant à elle de ramener les effectifs à ses capacités réelles.
Les nations ne se développant que par les compétences issues de leur système éducatif, le comble du paradoxe sera ici l'accroissement exponentiel des diplômés de l'enseignement supérieur, pourtant désormais tenus pour "inemployables", parce "qu'inutiles". Leur postulant un destin commun, et au-delà de la nécessaire adaptation des systèmes éducatifs aux évolutions du monde, cet essai se veut une illustration critique des réformes fiévreusement entreprises avec plus ou moins de bonheur dans la sous-région, et destinées, pour certaines, à faire face à l'actuelle crise de l'emploi.
Les années 1990, ou de crise socio-économique mondiale, ont pris un relief particulier pour l'Afrique sub-saharienne. Certes, la fonction publique, employeur officiel dans ces pays, avait déjà du mal à résorber la masse grossissante des diplômés livrés par le système éducatif. Mais le paroxysme socialement traumatisant aura été, par un mouvement plutôt inverse, la nécessité s'imposant à elle de ramener les effectifs à ses capacités réelles.
Les nations ne se développant que par les compétences issues de leur système éducatif, le comble du paradoxe sera ici l'accroissement exponentiel des diplômés de l'enseignement supérieur, pourtant désormais tenus pour "inemployables", parce "qu'inutiles". Leur postulant un destin commun, et au-delà de la nécessaire adaptation des systèmes éducatifs aux évolutions du monde, cet essai se veut une illustration critique des réformes fiévreusement entreprises avec plus ou moins de bonheur dans la sous-région, et destinées, pour certaines, à faire face à l'actuelle crise de l'emploi.