Recel et la dispersion

Par : Jacques Garelli
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  • Nombre de pages184
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-07-020488-X
  • EAN9782070204885
  • Date de parution01/11/1978
  • CollectionBibliothèque des idées
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Un poème, même s'il en consiste et y insiste, ne se réduit pas à des problèmes de structure ni de stylistique. Il est passage de la poésie, et la lecture s'emploie à retracer le sillage de sens où la houle de l'être se gonfle avant de se déposer en significations. L'émouvante entreprise de Garelli ne peut donc pas ne pas lutter : contre le réalisme et le formalisme. Non pas guerre des modes, ici, mais dispute peut-être où il y va du "monde" .
Et si l'auteur réaffirme contre telles abstractions de la "théorie" les valeurs de la vie, ou plutôt la coalescence de temps et d'être qui opère avant les "valeurs" , ce n'est pas pour reconduire les affaires de la poésie à l'arbitraire de goûts opiniâtres ; il met plutôt en oeuvre la philosophie moderne, husserlienne et heideggérienne, pour prendre au sérieux la connaissance poétique. Sa méthode consiste à lire à trois niveaux différents les textes choisis (Breton, Eluard, Racine, entre bien des possibles) : la première approche libère un questionnement de la pensée, qui, après élaboration ontologique, revient aux textes mêmes et aux mêmes textes pour réveler leur gravité à la lumière de ce qu'elle a appris sur le temps et la "vérité du monde" : éclairement réciproque de la pensée philosophant et de la poésie.
Un poème, même s'il en consiste et y insiste, ne se réduit pas à des problèmes de structure ni de stylistique. Il est passage de la poésie, et la lecture s'emploie à retracer le sillage de sens où la houle de l'être se gonfle avant de se déposer en significations. L'émouvante entreprise de Garelli ne peut donc pas ne pas lutter : contre le réalisme et le formalisme. Non pas guerre des modes, ici, mais dispute peut-être où il y va du "monde" .
Et si l'auteur réaffirme contre telles abstractions de la "théorie" les valeurs de la vie, ou plutôt la coalescence de temps et d'être qui opère avant les "valeurs" , ce n'est pas pour reconduire les affaires de la poésie à l'arbitraire de goûts opiniâtres ; il met plutôt en oeuvre la philosophie moderne, husserlienne et heideggérienne, pour prendre au sérieux la connaissance poétique. Sa méthode consiste à lire à trois niveaux différents les textes choisis (Breton, Eluard, Racine, entre bien des possibles) : la première approche libère un questionnement de la pensée, qui, après élaboration ontologique, revient aux textes mêmes et aux mêmes textes pour réveler leur gravité à la lumière de ce qu'elle a appris sur le temps et la "vérité du monde" : éclairement réciproque de la pensée philosophant et de la poésie.