Raymond Eddé ou une certaine idée du Liban. Souvenirs politiques

Par : Rodrigue El Houeiss
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  • Nombre de pages620
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.965 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,2 cm
  • ISBN978-2-343-10369-3
  • EAN9782343103693
  • Date de parution01/03/2017
  • CollectionGraveurs de mémoire
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Raymond Eddé, tout comme Emile Eddé, son père, était un homme de grande vision, un géant de la politique. Comme le Général de Gaulle qui eut toute sa vie une certaine idée de la France, Raymond Eddé avait une certaine idée du Liban. II croyait fermement à l'indépendance et à la souveraineté du Liban. Il croyait également que bien que les maronites fussent à l'origine de la création du Liban, il leur était demandé de faire intégrer l'ensemble des communautés pour en faire tôt ou tard des citoyens d'un état laïc.
II ne pouvait un seul instant écarter l'idée que les Libanais, les maronites en particulier, étaient redevables à Emile Eddé, son père, d'avoir oeuvré pour le Grand-Liban et de l'avoir obtenu en 1920. Epris de liberté et de démocratie sans limite et sans réserve, il était fondamentalement attaché au régime parlementaire. Raymond Eddé avait aussi une certaine idée de la politique. Contrairement au politicien libanais ordinaire, il était d'une honnêteté légendaire.
II ne transigeait jamais avec les principes et refusait les compromis.
Raymond Eddé, tout comme Emile Eddé, son père, était un homme de grande vision, un géant de la politique. Comme le Général de Gaulle qui eut toute sa vie une certaine idée de la France, Raymond Eddé avait une certaine idée du Liban. II croyait fermement à l'indépendance et à la souveraineté du Liban. Il croyait également que bien que les maronites fussent à l'origine de la création du Liban, il leur était demandé de faire intégrer l'ensemble des communautés pour en faire tôt ou tard des citoyens d'un état laïc.
II ne pouvait un seul instant écarter l'idée que les Libanais, les maronites en particulier, étaient redevables à Emile Eddé, son père, d'avoir oeuvré pour le Grand-Liban et de l'avoir obtenu en 1920. Epris de liberté et de démocratie sans limite et sans réserve, il était fondamentalement attaché au régime parlementaire. Raymond Eddé avait aussi une certaine idée de la politique. Contrairement au politicien libanais ordinaire, il était d'une honnêteté légendaire.
II ne transigeait jamais avec les principes et refusait les compromis.