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Quid des ODD, les objectifs de développement durable ?. 2026

Par : B Duterme

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  • Nombre de pages172
  • PrésentationBroché
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,0 cm
  • ISBN979-10-399-0347-9
  • EAN9791039903479
  • Date de parution05/03/2026
  • CollectionALTERNATIVE SUD
  • ÉditeurSYLLEPSE
  • CompilateurBernard Duterme

Résumé

Qui a encore à l'esprit les "Objectifs de développement durable" (ODD) ? Adopté par les Nations unies en 2015, cet "appel mondial à éradiquer la pauvreté, protéger la nature et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité dès 2030" n'aura jamais été la boussole qu'il rêvait d'être. Trop d'intérêts particuliers persistent à primer sur l'intérêt général, les stratégies d'accumulation privative évinçant la défense du bien commun.
Cela étant, deux niveaux d'appréciation critique des ODD continuent à prévaloir, voire à s'opposer. Un premier, conjoncturel, en surface, prend la forme de bilans réguliers qui, en dépit de certaines avancées, étalonnent les retards et les reculs. Et les expliquent : financements insuffisants, volonté politique manquante, méthodes inadaptées... On est dans le regret, dans la dénonciation d'un déficit d'ambition pour un agenda dont, tout de même, les visées universelles, inclusives et transformatrices devraient mobiliser tous azimuts.
Le second niveau de critique est plus fondamental. Du fait des mécanismes et des partenaires convoqués, des cibles et des indicateurs prescrits, les ODD apparaissent encore et toujours comme une ixième voie d'intégration subordonnée au capitalisme mondialisé, à destination surtout des économies du Sud les "moins avancées" . Agenda dépolitisé, inoffensif à l'égard des rapports de dépendance et des causes structurelles des inégalités, fonctionnel pour les acteurs dominants du modèle actuel...
Le tout, en vue d'un "développement durable" devenu plus que jamais inconcevable.
Qui a encore à l'esprit les "Objectifs de développement durable" (ODD) ? Adopté par les Nations unies en 2015, cet "appel mondial à éradiquer la pauvreté, protéger la nature et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité dès 2030" n'aura jamais été la boussole qu'il rêvait d'être. Trop d'intérêts particuliers persistent à primer sur l'intérêt général, les stratégies d'accumulation privative évinçant la défense du bien commun.
Cela étant, deux niveaux d'appréciation critique des ODD continuent à prévaloir, voire à s'opposer. Un premier, conjoncturel, en surface, prend la forme de bilans réguliers qui, en dépit de certaines avancées, étalonnent les retards et les reculs. Et les expliquent : financements insuffisants, volonté politique manquante, méthodes inadaptées... On est dans le regret, dans la dénonciation d'un déficit d'ambition pour un agenda dont, tout de même, les visées universelles, inclusives et transformatrices devraient mobiliser tous azimuts.
Le second niveau de critique est plus fondamental. Du fait des mécanismes et des partenaires convoqués, des cibles et des indicateurs prescrits, les ODD apparaissent encore et toujours comme une ixième voie d'intégration subordonnée au capitalisme mondialisé, à destination surtout des économies du Sud les "moins avancées" . Agenda dépolitisé, inoffensif à l'égard des rapports de dépendance et des causes structurelles des inégalités, fonctionnel pour les acteurs dominants du modèle actuel...
Le tout, en vue d'un "développement durable" devenu plus que jamais inconcevable.