Qui croit, lutte. Discours devant le sénat brésilien lors du procès en destitution suivi de Le coup d'état, un processus

Par : Dilma Rousseff
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  • Nombre de pages64
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.13 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,1 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-87704-218-5
  • EAN9782877042185
  • Date de parution06/11/2020
  • CollectionUnes Idées
  • ÉditeurUnes (éditions)
  • TraducteurFlora Bonfanti
  • AnnotateurMaud Chirio

Résumé

Le 29 août 2016, la présidente Dilma Rousseff prononce un discours historique devant le Sénat brésilien. Alors qu'elle est l'objet d'une procédure de destitution pour des opérations comptables liées à la gestion du déficit de l'Etat brésilien, son ultime plaidoirie ne parvient pas à convaincre la chambre haute de son innocence. Son éviction met fin à un règne de treize ans du Parti des Travailleurs à la tête de l'exécutif fédéral, et constitue une étape essentielle dans la profonde crise qui touche le Brésil depuis 2013.
Dilma Rousseff, qui avait succédé à Lula dans un climat d'euphorie économique et sociale, a vu la situation du pays se dégrader et les scandales de corruption toucher jusqu'à son propre camp. Au lendemain de sa réélection surprise, l'opposition conservatrice se lance à corps perdu dans des procédures juridiques visant à la renverser, pendant que s'amorce l'essor irrésistible de l'extrême droite fondé sur le rejet de la classe politique.
Ce discours est un témoignage solennel laissé à l'histoire. Il affirme, au delà de ses erreurs et des compromissions de son parti, que la présidente a été victime d'un coup d'Etat dont la forme juridique est adaptée au discrédit qui frappe la violence politique explicite. En rappelant son parcours personnel et les principes de la Constitution, Dilma Rousseff incarne la résistance au nom de l'Etat de Droit et de la souveraineté populaire.
En s'élevant à la hauteur de son mandat et de la postérité, elle encourage à surmonter l'injustice et à préparer les prochaines luttes.
Le 29 août 2016, la présidente Dilma Rousseff prononce un discours historique devant le Sénat brésilien. Alors qu'elle est l'objet d'une procédure de destitution pour des opérations comptables liées à la gestion du déficit de l'Etat brésilien, son ultime plaidoirie ne parvient pas à convaincre la chambre haute de son innocence. Son éviction met fin à un règne de treize ans du Parti des Travailleurs à la tête de l'exécutif fédéral, et constitue une étape essentielle dans la profonde crise qui touche le Brésil depuis 2013.
Dilma Rousseff, qui avait succédé à Lula dans un climat d'euphorie économique et sociale, a vu la situation du pays se dégrader et les scandales de corruption toucher jusqu'à son propre camp. Au lendemain de sa réélection surprise, l'opposition conservatrice se lance à corps perdu dans des procédures juridiques visant à la renverser, pendant que s'amorce l'essor irrésistible de l'extrême droite fondé sur le rejet de la classe politique.
Ce discours est un témoignage solennel laissé à l'histoire. Il affirme, au delà de ses erreurs et des compromissions de son parti, que la présidente a été victime d'un coup d'Etat dont la forme juridique est adaptée au discrédit qui frappe la violence politique explicite. En rappelant son parcours personnel et les principes de la Constitution, Dilma Rousseff incarne la résistance au nom de l'Etat de Droit et de la souveraineté populaire.
En s'élevant à la hauteur de son mandat et de la postérité, elle encourage à surmonter l'injustice et à préparer les prochaines luttes.