Questions de nationalité - Histoire et enjeux d'un code

Par : Smaïn Laacher

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  • Nombre de pages260
  • PrésentationBroché
  • Poids0.324 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-85802-939-3
  • EAN9782858029396
  • Date de parution03/05/2000
  • CollectionMigrations et changements
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Comment décrire et rendre compte d'une histoire des usages et des significations de la nationalité avec la plus grande neutralité scientifique et ce, tout en sachant la part revenant dans la perception et les discours, à la passion, la morale, l'irrationnel (au sens de non raisonnable). Comment, en d'autres termes, analyser le plus froidement possible la nationalité en tant que système de relations et d'oppositions structurant en partie les visions des groupes sociaux et les divisions du monde social, sans que l'investigation sociologique n'aboutisse à une mise en forme savante de positions politiques sur l'équité ou l'iniquité de ce système symbolique.
La nationalité, semble-t-il, a dans une grande mesure partie liée, plus pour certains (les plus nombreux) que pour d'autres, aux mots, à des mots clefs, des mots symboles, des mots de vie ou de mort pour lesquels on est prêt à tout, en un mot des mots qui sont tout un monde et que le langage scientifique reprend parfois à son compte : la dignité, le sang, le mérite, le loyalisme, l'assimilation, etc.
A quoi renvoie, entre autres, la notion de moralité et de "bonnes moeurs" que le code stipule comme conditions d'accès à la nationalité française, sinon en dernier lieu à une vision de la civilité, donc de la civilisation ? Remarque qui, il va sans dire, vaut pour tous les codes, quelle que soit leur nationalité. Et en signifiant tout un monde, ces mots disent le plus simplement du monde, le monde et ses divisions, les groupes et leurs positions, les individus et leurs visions : les énoncer, c'est renvoyer sans même le dire ouvertement à d'autres réalités, à d'autres vérités.
Comment décrire et rendre compte d'une histoire des usages et des significations de la nationalité avec la plus grande neutralité scientifique et ce, tout en sachant la part revenant dans la perception et les discours, à la passion, la morale, l'irrationnel (au sens de non raisonnable). Comment, en d'autres termes, analyser le plus froidement possible la nationalité en tant que système de relations et d'oppositions structurant en partie les visions des groupes sociaux et les divisions du monde social, sans que l'investigation sociologique n'aboutisse à une mise en forme savante de positions politiques sur l'équité ou l'iniquité de ce système symbolique.
La nationalité, semble-t-il, a dans une grande mesure partie liée, plus pour certains (les plus nombreux) que pour d'autres, aux mots, à des mots clefs, des mots symboles, des mots de vie ou de mort pour lesquels on est prêt à tout, en un mot des mots qui sont tout un monde et que le langage scientifique reprend parfois à son compte : la dignité, le sang, le mérite, le loyalisme, l'assimilation, etc.
A quoi renvoie, entre autres, la notion de moralité et de "bonnes moeurs" que le code stipule comme conditions d'accès à la nationalité française, sinon en dernier lieu à une vision de la civilité, donc de la civilisation ? Remarque qui, il va sans dire, vaut pour tous les codes, quelle que soit leur nationalité. Et en signifiant tout un monde, ces mots disent le plus simplement du monde, le monde et ses divisions, les groupes et leurs positions, les individus et leurs visions : les énoncer, c'est renvoyer sans même le dire ouvertement à d'autres réalités, à d'autres vérités.
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