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Drôle
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Passionnant
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XXIe siècle
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Ecosse
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Alasdair
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Blair
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McGregor
« En pénétrant dans cet imbroglio, je me demandais si je n’avais pas affaire à une bande de fous simulant la normalité. »
Cette citation résume à elle seule le sentiment qui prédomine à la lecture de ce magnifique livre… Où se situe-t-on exactement ? Au milieu de fous singeant la normalité ou de gens normaux qui affabulent ? Où se situe la vérité, où s’arrêtent les mensonges ?
Trois récits composent ce trésor que nous livre Gaspard-Marie Janvier : celui de Blair, fils d’éditeur sans le sou contraint de liquider l’entreprise familiale qui a pourtant édité «
L’île au trésor » de Stevenson, celui de McGregor, écossais dont le patriotisme flirte dangereusement avec l’ambition, et celui d’un français, Gaspard, l’auteur même du livre, témoin de passage intrigué par les récits précédents. Chaque récit pousse le précédent plus loin, lui donne l’occasion de rebondir presque naturellement et en tout cas pour le plus grand bonheur du lecteur. Chaque auteur de récit est lui-même le dépositaire du récit oral effectué par le conteur précédent. Gaspard est celui du récit d’Iain McGregor qui est lui-même celui du récit de Blair, le lecteur étant le dépositaire final du récit global livré par Gaspard-Marie Janvier.
Ce dernier nous entraine dans un récit qui, alors qu’il se déroule au XXI° siècle, hume bon les embruns marins, la flibuste, la piraterie, la chasse au trésor, la tempête et le naufrage, la houle, la poudre,… Par une langue qui n’est pas sans rappeler les plus belles pages de romans d’aventure, Gaspard-Marie joue admirablement du décalage entre la forme de son récit et l’espace temporel contemporain dans lequel il s’inscrit.
Ce livre est une ode aux coups, à tous les coups : coups à boire, coups tordus, coups de Jarnac, coups en traître, coups pendards, coups dans le dos, coups bas,…
Au final, l’essentiel n’est pas tant dans l’objectif recherché (ici une chasse au trésor) que dans la route empruntée (celle de la camaraderie, de la découverte, de l’amitié, de l’aventure). Et au final, l’essentiel est dans le plaisir éprouvé à la lecture des aventures de ces pieds-nickelés écossais où tout passe par l’ambiance créée par Janvier avec talent.
Souquez ferme moussaillons !
« En pénétrant dans cet imbroglio, je me demandais si je n’avais pas affaire à une bande de fous simulant la normalité. »
Cette citation résume à elle seule le sentiment qui prédomine à la lecture de ce magnifique livre… Où se situe-t-on exactement ? Au milieu de fous singeant la normalité ou de gens normaux qui affabulent ? Où se situe la vérité, où s’arrêtent les mensonges ?
Trois récits composent ce trésor que nous livre Gaspard-Marie Janvier : celui de Blair, fils d’éditeur sans le sou contraint de liquider l’entreprise familiale qui a pourtant édité « L’île au trésor » de Stevenson, celui de McGregor, écossais dont le patriotisme flirte dangereusement avec l’ambition, et celui d’un français, Gaspard, l’auteur même du livre, témoin de passage intrigué par les récits précédents. Chaque récit pousse le précédent plus loin, lui donne l’occasion de rebondir presque naturellement et en tout cas pour le plus grand bonheur du lecteur. Chaque auteur de récit est lui-même le dépositaire du récit oral effectué par le conteur précédent. Gaspard est celui du récit d’Iain McGregor qui est lui-même celui du récit de Blair, le lecteur étant le dépositaire final du récit global livré par Gaspard-Marie Janvier.
Ce dernier nous entraine dans un récit qui, alors qu’il se déroule au XXI° siècle, hume bon les embruns marins, la flibuste, la piraterie, la chasse au trésor, la tempête et le naufrage, la houle, la poudre,… Par une langue qui n’est pas sans rappeler les plus belles pages de romans d’aventure, Gaspard-Marie joue admirablement du décalage entre la forme de son récit et l’espace temporel contemporain dans lequel il s’inscrit.
Ce livre est une ode aux coups, à tous les coups : coups à boire, coups tordus, coups de Jarnac, coups en traître, coups pendards, coups dans le dos, coups bas,…
Au final, l’essentiel n’est pas tant dans l’objectif recherché (ici une chasse au trésor) que dans la route empruntée (celle de la camaraderie, de la découverte, de l’amitié, de l’aventure). Et au final, l’essentiel est dans le plaisir éprouvé à la lecture des aventures de ces pieds-nickelés écossais où tout passe par l’ambiance créée par Janvier avec talent.