Que vive la République
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- Nombre de pages218
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.135 kg
- Dimensions10,8 cm × 18,0 cm × 1,0 cm
- ISBN2-02-013507-8
- EAN9782020135078
- Date de parution01/09/1991
- CollectionPoints Odile Jacob
- ÉditeurSeuil
Résumé
" Sans discours ni trompettes, les ennemis de la République ont pris le pouvoir dans la société. Au premier rang, l'Argent et l'Image. Leur alliance a remplacé celle du Trône et de l'Autel. Aggravant l'opulence par la notoriété, redoublant l'inégalité des revenus par celle de la considération publique, elle s'attaque aux fondements de l'orgueil républicain : le désintéressement et l'anonymat, qui subordonnent appétits et vanités à l'intérêt général.
La République n'est pas un régime politique parmi d'autres. C'est un idéal et un combat. Elle requiert non seulement des lois mais une foi, non seulement des services sociaux mais des institutions disctinctes dont la première de toutes est l'école, non seulement des usagers ou des consommateurs mais des citoyens...
Quand le ressort se casse, la chose publique bringuebale. Ce plaidoyer se voudrait à la fois histoire d'un relâchement et appel au ressaisissement.
Je l'adresse à qui de droit : au président respecté d'une République humiliée. "
" Sans discours ni trompettes, les ennemis de la République ont pris le pouvoir dans la société. Au premier rang, l'Argent et l'Image. Leur alliance a remplacé celle du Trône et de l'Autel. Aggravant l'opulence par la notoriété, redoublant l'inégalité des revenus par celle de la considération publique, elle s'attaque aux fondements de l'orgueil républicain : le désintéressement et l'anonymat, qui subordonnent appétits et vanités à l'intérêt général.
La République n'est pas un régime politique parmi d'autres. C'est un idéal et un combat. Elle requiert non seulement des lois mais une foi, non seulement des services sociaux mais des institutions disctinctes dont la première de toutes est l'école, non seulement des usagers ou des consommateurs mais des citoyens...
Quand le ressort se casse, la chose publique bringuebale. Ce plaidoyer se voudrait à la fois histoire d'un relâchement et appel au ressaisissement.
Je l'adresse à qui de droit : au président respecté d'une République humiliée. "