Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Une grande méprise a défiguré la pensée philosophique et théologique depuis le XIXe siècle, et il n'est pas sûr que nous soyons en train d'en sortir...
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Livré chez vous entre le 5 octobre et le 15 octobre
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Résumé
Une grande méprise a défiguré la pensée philosophique et théologique depuis le XIXe siècle, et il n'est pas sûr que nous soyons en train d'en sortir autant que Maurice Zundel nous y porte. Ce penseur né au bord du lac de Neuchâtel, au croisement des théologies protestante et catholique, de la philosophie existentielle, et du personnalisme et ne pouvant opposer de l'indifférence à l'athéisme ambiant pas plus qu'aux justes revendications du marxisme, ce penseur dont la vie s'exposait à toutes les blessures de ce siècle afin d'y participer et de tenter de les guérir à travers l'unité de sa vie et de sa pensée, ce témoin de feu et de silence nous précède de quelques décennies. Et il n'est même pas sûr que, nous qui l'aimons, ayons mesuré toute l'audace de son projet. Nous mettrons du temps encore avant de comprendre que Dieu est une désappropriation créatrice, et que l'homme n'existe peut-être pas encore.
Maurice Zundel sait que le destin de Dieu est noué indissolublement à celui de l'homme. Une présentation monstrueuse de Dieu a chassé de la culture toute dimension religieuse, et cette présentation est peut-être à mettre au compte des hommes - des hommes d'Eglise aussi bien que des hommes de toute culture - mais d'hommes qui, se trompant déjà sur l'image qu'ils se faisaient de l'homme lui-même, ne pouvaient que se tromper sur celle de Dieu. Car un homme réduit à l'état d'objet ne peut concevoir qu'un Dieu seigneur des objets, c'est-à-dire propriétaire, revêtu de toutes les perfections et de tous les pouvoirs qui régissent un univers d'objets : ce Dieu despote qui a provoqué justement la haine de Marx, de Nietzsche ou de Jean-Paul Sartre. Seul un homme qui s'éveille au statut de sujet peut entrer en relation vivante avec un Dieu sujet, un Dieu personne qui, précisément ne communique qu'avec des personnes, un Dieu liberté qui n'entre en dialogue qu'avec des libertés.