Quand l'opium finançait la colonisation en Indochine. L'élaboration de la régie générale de l'opium (1860 à 1914)
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- Nombre de pages300
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.486 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,4 cm
- ISBN2-7384-1069-3
- EAN9782738410696
- Date de parution01/05/1992
- CollectionRecherches Asiatiques
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Ce livre fait l'historique du rôle de l'opium dans les finances de l'Indochine française, depuis la conquête de la Cochinchine en 1858-1862 jusqu'aux environs de la guerre de 1914-1918, c'est-à-dire jusqu'à l'aboutissement d'une évolution cinquantenaire qui vit l'élaboration progressive de la Régie Générale de l'opium de l'Indochine. En 1898, Paul Doumer crée le budget général de l'Indochine, alimenté par les impôts indirects, au sein desquels la régie de l'opium occupera une place prépondérante, comptant pour environ 25 % des ressources totales du budget indochinois.
Mais, dès le début du XXe siècle, la campagne internationale contre l'opium remet vigoureusement en cause le monopole français de l'opium en Indochine auquel la France, qui figure au banc des accusés, doit s'engager à mettre fin. Le poids de l'opium dans le budget colonial est trop important pour que l'administration française renonce facilement à cette manne. C'est ainsi que, pour tenter de sauver le budget indochinois et dans l'attente de taxations de substitution, elle va chercher à gagner du temps et continuer d'encourager en sous-main la consommation et la vente d'opium en Indochine.
Mais, dès le début du XXe siècle, la campagne internationale contre l'opium remet vigoureusement en cause le monopole français de l'opium en Indochine auquel la France, qui figure au banc des accusés, doit s'engager à mettre fin. Le poids de l'opium dans le budget colonial est trop important pour que l'administration française renonce facilement à cette manne. C'est ainsi que, pour tenter de sauver le budget indochinois et dans l'attente de taxations de substitution, elle va chercher à gagner du temps et continuer d'encourager en sous-main la consommation et la vente d'opium en Indochine.
Ce livre fait l'historique du rôle de l'opium dans les finances de l'Indochine française, depuis la conquête de la Cochinchine en 1858-1862 jusqu'aux environs de la guerre de 1914-1918, c'est-à-dire jusqu'à l'aboutissement d'une évolution cinquantenaire qui vit l'élaboration progressive de la Régie Générale de l'opium de l'Indochine. En 1898, Paul Doumer crée le budget général de l'Indochine, alimenté par les impôts indirects, au sein desquels la régie de l'opium occupera une place prépondérante, comptant pour environ 25 % des ressources totales du budget indochinois.
Mais, dès le début du XXe siècle, la campagne internationale contre l'opium remet vigoureusement en cause le monopole français de l'opium en Indochine auquel la France, qui figure au banc des accusés, doit s'engager à mettre fin. Le poids de l'opium dans le budget colonial est trop important pour que l'administration française renonce facilement à cette manne. C'est ainsi que, pour tenter de sauver le budget indochinois et dans l'attente de taxations de substitution, elle va chercher à gagner du temps et continuer d'encourager en sous-main la consommation et la vente d'opium en Indochine.
Mais, dès le début du XXe siècle, la campagne internationale contre l'opium remet vigoureusement en cause le monopole français de l'opium en Indochine auquel la France, qui figure au banc des accusés, doit s'engager à mettre fin. Le poids de l'opium dans le budget colonial est trop important pour que l'administration française renonce facilement à cette manne. C'est ainsi que, pour tenter de sauver le budget indochinois et dans l'attente de taxations de substitution, elle va chercher à gagner du temps et continuer d'encourager en sous-main la consommation et la vente d'opium en Indochine.
