Quand l'art chasse le populaire. Socio-histoire du théâtre public en France depuis 1945
1e édition
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- Nombre de pages384
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.352 kg
- Dimensions12,0 cm × 21,0 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-7489-0466-6
- EAN9782748904666
- Date de parution05/05/2023
- CollectionL'ordre des choses
- ÉditeurAgone
- PréfacierGérard Noiriel
Résumé
Fondé sur la croyance en l'utilité sociale du théâtre, de sa fonction politique et de son ouverture à tous les publics, le théâtre public s'est progressivement recentré sur lui-même et sur ses enjeux internes. L'héroïsation de l'artiste est allée de pair avec la marginalisation des profanes. Pour aboutir à l'effacement du public populaire - et même du public tout court - dans les enjeux professionnels et esthétiques.
Le 25 mai 1968, les directeurs de maisons de la culture et de théâtres populaires qui signent la "déclaration de Villeurbanne" déplorent l'éloignement du théâtre et des classes populaires et plaident pour le renforcement des liens entre création et action culturelle. A cette époque, pourtant, le processus de rupture entre le théâtre public et le public lui-même est déjà commencé - et ne cessera de s'accentuer.
Marjorie Glas met à jour les logiques de cette évolution. Elle montre comment la pente vers l'avant-garde et l'innovation esthétique a joué contre l'animation culturelle, le poids de la professionnalisation et de l'affirmation de nouvelles figures dominantes (metteur en scène, programmateur), et comment les logiques structurelles de l'institution se révèlent beaucoup plus fortes que les individualités.
Le 25 mai 1968, les directeurs de maisons de la culture et de théâtres populaires qui signent la "déclaration de Villeurbanne" déplorent l'éloignement du théâtre et des classes populaires et plaident pour le renforcement des liens entre création et action culturelle. A cette époque, pourtant, le processus de rupture entre le théâtre public et le public lui-même est déjà commencé - et ne cessera de s'accentuer.
Marjorie Glas met à jour les logiques de cette évolution. Elle montre comment la pente vers l'avant-garde et l'innovation esthétique a joué contre l'animation culturelle, le poids de la professionnalisation et de l'affirmation de nouvelles figures dominantes (metteur en scène, programmateur), et comment les logiques structurelles de l'institution se révèlent beaucoup plus fortes que les individualités.
Fondé sur la croyance en l'utilité sociale du théâtre, de sa fonction politique et de son ouverture à tous les publics, le théâtre public s'est progressivement recentré sur lui-même et sur ses enjeux internes. L'héroïsation de l'artiste est allée de pair avec la marginalisation des profanes. Pour aboutir à l'effacement du public populaire - et même du public tout court - dans les enjeux professionnels et esthétiques.
Le 25 mai 1968, les directeurs de maisons de la culture et de théâtres populaires qui signent la "déclaration de Villeurbanne" déplorent l'éloignement du théâtre et des classes populaires et plaident pour le renforcement des liens entre création et action culturelle. A cette époque, pourtant, le processus de rupture entre le théâtre public et le public lui-même est déjà commencé - et ne cessera de s'accentuer.
Marjorie Glas met à jour les logiques de cette évolution. Elle montre comment la pente vers l'avant-garde et l'innovation esthétique a joué contre l'animation culturelle, le poids de la professionnalisation et de l'affirmation de nouvelles figures dominantes (metteur en scène, programmateur), et comment les logiques structurelles de l'institution se révèlent beaucoup plus fortes que les individualités.
Le 25 mai 1968, les directeurs de maisons de la culture et de théâtres populaires qui signent la "déclaration de Villeurbanne" déplorent l'éloignement du théâtre et des classes populaires et plaident pour le renforcement des liens entre création et action culturelle. A cette époque, pourtant, le processus de rupture entre le théâtre public et le public lui-même est déjà commencé - et ne cessera de s'accentuer.
Marjorie Glas met à jour les logiques de cette évolution. Elle montre comment la pente vers l'avant-garde et l'innovation esthétique a joué contre l'animation culturelle, le poids de la professionnalisation et de l'affirmation de nouvelles figures dominantes (metteur en scène, programmateur), et comment les logiques structurelles de l'institution se révèlent beaucoup plus fortes que les individualités.