Qu'est-ce que les Lumières "radicales" ?. Libertinage, athéisme et spinozisme dans le tournant philosophique de l'âge classique

Par : Catherine Secretan, Tristan Dagron, Laurent Bove

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  • Nombre de pages403
  • PrésentationBroché
  • Poids0.66 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-915547-39-9
  • EAN9782915547399
  • Date de parution07/02/2007
  • CollectionCaute !
  • ÉditeurAmsterdam Editions

Résumé

Qu'il soit aujourd'hui accepté dans ses significations les plus subversives ou que l'on débatte de son contenu réel, le concept de " Lumières radicales " s'est imposé dans les études historiographiques sur le XVIIe et le XVIIIe siècles : au maximum, comme un concept opératoire déjà mis en œuvre avec succès ou, minimalement, comme un objet d'interrogation et de discussion entre chercheurs. Tout le monde s'accorde sur l'existence d'une " radicalité " au cœur des Lumières. C'est sur le sens, le statut et l'histoire de cette " radicalité " plus ou moins clandestine que s'interrogent les différentes études qui composent cet ouvrage, ainsi que sur la continuité ou les ruptures caractéristiques de l'émergence des pensées et des mouvements contestataires depuis le milieu du XVIIe siècle. Existe-t-il un seul et même mouvement unitaire de la libre pensée au début de l'ère moderne ? Quelle place attribuer au libertinage érudit vis-à-vis de ce qui deviendra les Lumières " radicales " ? Le panthéisme, qui apparaît comme une position majeure du combat des Lumières radicales, enveloppe-t-il un athéisme lui-même radical ou n'exprime-t-il que le fond inavoué voire la vérité même de toute religion ? A la lumière des différentes études qui composent cet ouvrage, c'est la multitude des " radicalités " (dans les contenus, les méthodes, les principes, etc.) qui s'impose.
Qu'il soit aujourd'hui accepté dans ses significations les plus subversives ou que l'on débatte de son contenu réel, le concept de " Lumières radicales " s'est imposé dans les études historiographiques sur le XVIIe et le XVIIIe siècles : au maximum, comme un concept opératoire déjà mis en œuvre avec succès ou, minimalement, comme un objet d'interrogation et de discussion entre chercheurs. Tout le monde s'accorde sur l'existence d'une " radicalité " au cœur des Lumières. C'est sur le sens, le statut et l'histoire de cette " radicalité " plus ou moins clandestine que s'interrogent les différentes études qui composent cet ouvrage, ainsi que sur la continuité ou les ruptures caractéristiques de l'émergence des pensées et des mouvements contestataires depuis le milieu du XVIIe siècle. Existe-t-il un seul et même mouvement unitaire de la libre pensée au début de l'ère moderne ? Quelle place attribuer au libertinage érudit vis-à-vis de ce qui deviendra les Lumières " radicales " ? Le panthéisme, qui apparaît comme une position majeure du combat des Lumières radicales, enveloppe-t-il un athéisme lui-même radical ou n'exprime-t-il que le fond inavoué voire la vérité même de toute religion ? A la lumière des différentes études qui composent cet ouvrage, c'est la multitude des " radicalités " (dans les contenus, les méthodes, les principes, etc.) qui s'impose.
De la vie civile 1590
Simon Stevin
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