Qu'est-ce que concevoir ?. Critique des fondements de la connaissance objective

Par : Christophe Vallée
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  • Nombre de pages137
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-613-8-44970-6
  • EAN9786138449706
  • Date de parution01/01/2024
  • ÉditeurEditions universitaires européennes

Résumé

Cet essai est composé de trois études analysant par esquisse, par Abschattungen comme dirait Husserl, le même problème : qu'est-ce que connaître ? Quelle est la signification de la connaissance ? Il n'y a pas trente-six façons de penser. De deux choses l'une, en effet, ou bien la connaissance procède par déduction d'une totalité formant l'ensemble de ce que nous nommons le réel. La pensée hégélienne est la figure emblématique de cette manière de procéder formant le premier moment de notre propos ; celle-ci nous a paru intéressante à sonder en détail afin peut-être de montrer que le bien connu est souvent inconnu et que la pensée de la totalité a encore beaucoup de choses à nous apprendre.
Ou bien, en second lieu, on part du sujet afin d'aller vers l'absolu : la subjectivité décide alors de s'approprier le monde et de le construire à partir d'un point de départ radical. Husserl nous sert de fil conducteur pour la conduite de l'examen de cette démarche tant décriée sous prétexte que la subjectivité serait génératrice d'illusion. Or, si le sujet interprète le réel, celui-ci est déjà une interprétation : il n'y a pas un sujet et un objet qui serait là, déjà-là, da-sein.
Cet essai est composé de trois études analysant par esquisse, par Abschattungen comme dirait Husserl, le même problème : qu'est-ce que connaître ? Quelle est la signification de la connaissance ? Il n'y a pas trente-six façons de penser. De deux choses l'une, en effet, ou bien la connaissance procède par déduction d'une totalité formant l'ensemble de ce que nous nommons le réel. La pensée hégélienne est la figure emblématique de cette manière de procéder formant le premier moment de notre propos ; celle-ci nous a paru intéressante à sonder en détail afin peut-être de montrer que le bien connu est souvent inconnu et que la pensée de la totalité a encore beaucoup de choses à nous apprendre.
Ou bien, en second lieu, on part du sujet afin d'aller vers l'absolu : la subjectivité décide alors de s'approprier le monde et de le construire à partir d'un point de départ radical. Husserl nous sert de fil conducteur pour la conduite de l'examen de cette démarche tant décriée sous prétexte que la subjectivité serait génératrice d'illusion. Or, si le sujet interprète le réel, celui-ci est déjà une interprétation : il n'y a pas un sujet et un objet qui serait là, déjà-là, da-sein.