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XXIe siècle
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Svalbard
Le livre de Kjartan Fløgstad est une façon de partir en voyage au Svalbard et de comprendre mieux le destin de cette ville achetée par les russes au début du XXe siècle , peuplée par des hommes souvent originaires d’Ukraine, mineurs volontaires venus exploiter des mines de charbon au bout du monde.
En 1990 Pyramiden avait encore 2500 habitants et faisait la fierté du régime soviétique, en 1998 la ville se vide, les bâtiments sont abandonnés, les mines fermées et Pyramiden passe de ville minière à ville fantôme.
Kjartan Fløgstad nous fait faire la visite (photos à l’appui)
et insiste sur la qualité des bâtiments et des installations, ce qu’il en reste aujourd’hui, le gymnase déserté, la bibliothèque, qui contenait plusieurs milliers de volumes, vidée et dévastée.
Je garde pour ma part un souvenir très précis de la sensation d’irréalité sur la place de la ville où sont encore érigés les symboles du communisme
Sa réflexion épouse aussi bien le champs du social que du politique et il tente de comprendre comment est morte cette société créée de toutes pièces, qui vivait sous la menace permanente des accidents, il s’interroge sur la valeur du travail dont le mineur est le représentant quasi héroïque. Aujourd’hui se pose la question du devenir de cette cité fantôme, mais personne n’a l’air très pressé de trouver une réponse pas plus les Russes que la Norvège.
C’est un voyage curieux et personnel que fait faire l'auteur de ce livre, de nombreuses photographies l’illustrent, elles sont de Marc de Gouvenain qui a accompagné l’auteur lors d’un voyage à Pyramiden.
Le pays des ours blancs
Le livre de Kjartan Fløgstad est une façon de partir en voyage au Svalbard et de comprendre mieux le destin de cette ville achetée par les russes au début du XXe siècle , peuplée par des hommes souvent originaires d’Ukraine, mineurs volontaires venus exploiter des mines de charbon au bout du monde.
En 1990 Pyramiden avait encore 2500 habitants et faisait la fierté du régime soviétique, en 1998 la ville se vide, les bâtiments sont abandonnés, les mines fermées et Pyramiden passe de ville minière à ville fantôme.
Kjartan Fløgstad nous fait faire la visite (photos à l’appui) et insiste sur la qualité des bâtiments et des installations, ce qu’il en reste aujourd’hui, le gymnase déserté, la bibliothèque, qui contenait plusieurs milliers de volumes, vidée et dévastée.
Je garde pour ma part un souvenir très précis de la sensation d’irréalité sur la place de la ville où sont encore érigés les symboles du communisme
Sa réflexion épouse aussi bien le champs du social que du politique et il tente de comprendre comment est morte cette société créée de toutes pièces, qui vivait sous la menace permanente des accidents, il s’interroge sur la valeur du travail dont le mineur est le représentant quasi héroïque. Aujourd’hui se pose la question du devenir de cette cité fantôme, mais personne n’a l’air très pressé de trouver une réponse pas plus les Russes que la Norvège.
C’est un voyage curieux et personnel que fait faire l'auteur de ce livre, de nombreuses photographies l’illustrent, elles sont de Marc de Gouvenain qui a accompagné l’auteur lors d’un voyage à Pyramiden.